31 décembre 2017

Réponse - 2 lettres-mystères

Vous avez trouvé ? 

©XDR
Ces deux lettres :

-   M pour Manufacture
-   T pour Tabacs

se trouvent sur les grilles de l'ancienne Manufacture des Tabacs, transformée aujourd'hui en immeubles d'habitation. L'entrée (ci-dessous) se situe au 17 rue Ernest Renan.

XDR
Historim avait organisé il y a quelques années une visite privée de cette ancienne usine.
http://www.historim.fr/2014/12/visite-privee-de-la-manufacture-des_6.html

C'est ainsi que se termine l'année 2017. Tous nos bons vœux pour 2018 qui s'annonce pour vous, Historimiens, pleine de surprises. PCB

25 décembre 2017

Jeu - 2 lettres-mystères

Voici deux lettres mystérieuses à retrouver dans les rues d'Issy… A vous de jouer,
en famille, bien sûr, en cette période de fêtes… 


© XDR

19 décembre 2017

Projet Murs peints à Issy-les-Moulineaux

Victor Hugo sur la façade du collège
22 rue Aristide Briand

Henri Farmann. Entrée du parking de l'hôtel Ibis,
15 avenue Jean Jaurès.
Des murs peints, il en existe déjà à Issy-les-Moulineaux (ci-dessus) mais Historim envisageait un projet plus ambitieux : la création de murs peints à travers les quatre quartiers de la ville, qui auraient pu s’inscrire ensuite dans un parcours de visite de la ville.

Le projet lancé au printemps 2017
Il s'agissait donc de choisir un mur par quartier, en priorité des façades de bâtiments publics (écoles, centre technique,..) ou d’entreprises, afin de faciliter les autorisations. Pas trop hauts : pour qu’on puisse les voir facilement ; Pour que cela coûte moins cher. Mais pas top bas non plus pour éviter les graffiti.
Les conseils de quartier étaient partie prenante dans cette aventure, qui devait aboutir à une inauguration à la rentrée 2018. Mais aujourd'hui, en raison des restrictions de budget, le projet est repoussé.

Les résultats du sondage
Afin que les habitants puissent choisir la scène historique qu'ils auraient souhaité voir reproduite sur un mur de leur quartier, des questionnaires avaient été préparés par Historim et distribuées lors du Forum des associations, pendant les Journées du patrimoine et au cours des portes ouvertes aux Arches.
Et voici les choix des habitants…

Quartier les Iles-la Ferme-les Chartreux

- Le peintre Dubuffet - 42
- Les activités paysannes - 42
- L’usine de munitions Gévelot – 39

Quartier les Hauts d’Issy-les Épinettes-le Fort

- Childebert, roi des Mérovingiens – 26
- Les vignes – 57
- Le Fort, la Guerre de 1870 et la Commune – 47

Quartier Centre ville-Corentin Celton-Les Varennes

- La reine Margot, première épouse d’Henri IV – 54
- Les nouvelles technologies, du Minitel à Internet – 16
- Le château des Conti (Musée français de la carte à jouer) – 52

Val de Seine-les Arches

- Henri Farman, l’aviateur – 66
- Les activités des bords de Seine – 34
- L’île Saint-Germain – 20


Ce n'est que partie remise. Des projets, nous en avons pour l'an prochain. Pas de problème ! 
En attendant, Historim vous souhaite un bon Noël… Des Pères Noël, il y en avait plein les rues dimanche… Espérons qu'ils seront au rendez-vous lundi ! PCB

13 décembre 2017

Le quartier des Épinettes, à Issy - quel drôle de nom !

Le quartier des Épinettes, à Issy-les-Moulineaux. © XDR

Les Épinettes… Les immeubles  du quartier, situé dans les Hauts d'Issy, se voient de partout à Issy-les-Moulineaux (ci-dessus). On y accède maintenant par les escaliers mécaniques couverts, qui permettent, en passant, d'admirer le Boudhha, cadeau de notre ville jumelle de Leshan, en Chine.
http://www.historim.fr/search?q=bouddha

Mais d'où vient ce nom ?
On trouve mention du lieu-dit "l'Épinette", dès le XIIIe siècle.
S'agit-il de l'instrument de musique, de la même famille que le clavecin ? Non.
Il s'agit en fait d'un cépage, plus connu aujourd'hui sous le nom de pinot blanc. Au Moyen Âge, cet endroit de 4 hectares environ était planté de ce cépage et représentait alors le plus important vignoble du coteau. Le nom réapparaît en 1693 dans un contrat d'échanges de terres. Mais pourquoi "épinette" ?  L'origine du nom serait liée à des broussailles d'épines : cultivées après le défrichage, elles donnaient un cru particulier.

Pinot blanc. © XDR
Le quartier des Épinettes dans le 17e arrondissement de Paris aurait la même origine. PCB

8 décembre 2017

Robert Marchand, champion du monde cycliste à 106 ans

Robert et Serge fêtent 106 ans d'une vie bien remplie !
 © Serge Rebondy
Robert Marchand, venu plusieurs fois dans notre commune, a fêté son 106e anniversaire en compagnie d’amis parmi lesquels l’Historimien Serge Rebondy qui lui a souhaité bon anniversaire de la part de notre association. Il l’a photographié et lui a posé quelques questions. Robert Marchand a sportivement accepté d’y répondre.

Entretien avec Robert
Serge : Quel est votre héros dans le domaine sportif ?
Robert :  Il est vieux (rires). C’était Blanchenet [un champion cycliste], il était parfait.

Serge :  Quel est votre plus grand regret ?
Robert : [Rires] Je ne sais pas, je ne peux pas vous dire…[Long silence]. Dans ma vie, une fois, je me suis mal comporté. Je marchais sans chaussure. Sur un trottoir, il y avait un porte-monnaie. Je l’ai pris et puis il y avait de l’argent.

Serge : Quel message voulez-vous adresser aux jeunes ?
Robert :  C’est compliqué. Il faut être loyal, ne pas être menteur, respecter beaucoup les femmes qui depuis longtemps ne sont pas respectées.

Serge : Dans un an, nous célébrerons le centenaire de 1918. Que pensez-vous de cette guerre ?
Robert :  Je voudrais que tous les Français aillent faire un pèlerinage dans la Somme, dans l’Aisne, voir les dégâts que fait une guerre.

Serge : Vous êtes né le 26 novembre 1911. Connaissez-vous votre heure de naissance ?
Robert :  À 10 heures du matin. Je peux le prouver, j’ai un calendrier.

Serge : Robert, es-tu content de cette journée [d’anniversaire] ?
Robert : [Rires]. Si je n’étais pas content de ma journée, je serai difficile !

Robert Marchand, en d’autres occasions, raconte des anecdotes. En voici une sur Jules Ladoumègue, spécialiste du demi-fond, multiple recordman du monde : « Un type incroyable ! On l’a disqualifié à vie pour avoir touché 20 francs. Celui qui n’a pas vu courir Ladoumègue n’a rien vu ».

L'Ardéchoise, course mythique
Serge Rebondy raconte comment il a connu Robert Marchand. Ils se sont rencontrés il y a plus de vingt ans pour l’Ardéchoise. C’est une « course de masse pour cyclos », une balade dans l’Ardèche montée par Gérard Mistler. Ce professeur de français a toujours fait du vélo et a commencé avec quatre copains. Depuis vingt-cinq ans, l’Ardéchoise, commencée à 5, regroupa en 2016 16 000 coureurs sur une distance de 150 kilomètres.

Robert, à 105 ans sur son vélo,  avec le mythique maillot de l'Ardéchoise.
© XDR
Robert Marchand en est « la mascotte ». D’abord, il descendait dans sa 4L avec le vélo dans le coffre mais il ne peut plus conduire depuis qu’il a 100 ans. Il fait le parcours avec des enfants sur une trentaine de kilomètres, donne le départ chaque jour à 500 coureurs, remet les prix. Depuis son 100e anniversaire, un col à 911m. d’altitude, proche de Lalouvesc, porte son nom. Gérard Mistler, l’organisateur de cette course a demandé à l’Union Internationale du Cyclisme de créer une catégorie masters des plus de 100 ans, puis une autre des plus de 105 ans. Le double titulaire en est Robert Marchand mais la concurrence se profile à l’horizon !

Souvenirs
Robert Marchand était au Bourget en 1927 avec 100 000 spectateurs pour voir atterrir Lindbergh. Ce fut d’abord « une petite lumière rouge dans la nuit, puis des applaudissements ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était pompier à la caserne Château-Landon (Paris 10ème). Son commandant l’envoie à Drancy faire faire du sport à des jeunes gens. Mais « c’était que des fils à papa et de collabos ». Il refuse de les entraîner et revient à la caserne. Son refus lui valut un mois de prison ! Lorsqu’il battit son premier record à 101 ans en 2012, les pompiers de cette caserne ont souhaité lui offrir une médaille d’honneur qu’il a refusée avec virulence.

Robert Marchand au cours de son existence a exercé de nombreux métiers : marchand de légumes, de vin, d’armes au Vénézuéla dont il est parti précipitamment à bord d’un bateau pour Le Havre. Il est un fidèle lecteur du journal L’Humanité.
Toujours autonome, il fait ses courses et sa cuisine, a un solide coup de fourchette et est « en pleine forme » !
Serge Rebondy, transcription P. M.






3 décembre 2017

Pierre Sarreau, un Isséen féru de théâtre

Pierre Sareau, place de la Fontaine, à Issy. © P. Maestracci

Influence familiale
Son amour du théâtre remonte à l’enfance quand sa mère venait à Paris pour profiter des spectacles. Elle y avait des amis tels que Henri Jeanson, Henri Varna (directeur du Casino de Paris) et a même un jour dîné en compagnie de Joséphine Baker.
Le père de Pierre, militaire de carrière, dut reprendre la société de son beau-père à Montluçon (Allier). C’était une entreprise de fabrication de vinaigre et de moutarde. Lorsqu’elle fut rachetée par La Générale Alimentaire, tout le personnel retrouva un emploi car M. Sarreau y mit un point d’honneur. Sur le plan familial, il ne mit aucun obstacle au désir de son fils qui voulait faire du théâtre.

Les débuts sur scène
Pierre Sarreau est élève au Cours Simon de 1975 à 1978. En dernière année, il reçoit le prix du Jury : « la marche était haute », commente-t-il car il fallait jouer à huis clos devant des jurés professionnels réputés.
Il commence à travailler avec un copain du Cours Simon, Xavier Letourneur (actuel directeur de Mélo d’Amélie), qui écrit une comédie : Médicis et demi. Pierre interprète plusieurs rôles comme les rois Charles IX et François II, un moine etc. Une des répliques de Catherine de Médicis le fait encore rire : « Je suis trombone, je me retire en coulisse ». Cette pièce fut donnée au théâtre parisien des Blancs-Manteaux.

Reconversion professionnelle
Pierre Sarreau au bout de quelques années, travaille dans une maison de vêtements en gros située rue de Turenne. Cette maison travaille, entre autres, pour Yves Saint Laurent. Lors de l’élaboration des modèles des collections, Pierre sert de mannequin car les mesures sont prises sur lui.
Ensuite, il est embauché par la maison Any d’Avray, rue Danielle Casanova à Paris. Celle-ci produit des perruques pour hommes. C’est là qu’il fait la connaissance du président de l’association isséenne L’Intime. Les deux hommes, après avoir réglé l’aspect professionnel, se lancent dans une discussion sur leur sujet de prédilection. Pierre Sarreau adhère dans la foulée en 1987 à cette association qui est d’ailleurs la plus ancienne de la commune et toujours active dans le domaine théâtral ! Il joue dans de nombreuses pièces dont les auteurs sont Molière, Feydeau et Robert Thomas.
Après Any d’Avray, Pierre Sarreau travaille chez NJ Diffusion à temps plein puis à temps partiel, ce qui lui permet de renouer avec sa vocation première.

Compagnies théâtrales dont il a fait partie et dont il est toujours membre
À Issy-les-Moulineaux, Pierre Sarreau se lie avec Maurice Pigout de la Compagnie du Masque dont il dit que « c’est un bon metteur en scène et un très bon directeur d’acteurs ». Il a le plaisir de jouer dans des pièces d’Agatha Christie, Emmanuel Roblès, Ionesco, etc.
Pierre Sarreau participe deux fois au Festival de la Réunion pour des pièces parmi lesquelles Topaze, heure et demie de retard et La cantatrice chauve.

Affiche de l'atelier-théâtre
de l'OIPA d'Issy-les-Moulineaux.
À Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), il fait revivre avec D. Arnaud une troupe, Le Lézard bleu. De 2012 à 2014. Au Festival de Bougival (Yvelines) de 2014, il obtient le prix d’interprétation ex-aequo avec son partenaire pour Faux et usages de faux de Gérald Sibleyras..
À Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), il est membre du TLM (Théâtre et Musique de Levallois, 15 rue Pierre-Brossolette) et joue Pique-nique en ville, pièce pleine de quiproquos de Georges de Tervagne. Il continue d’ailleurs toujours avec cette troupe.

Installation à Issy-les-Moulineaux
Pierre Sarreau est isséen depuis 2010 car,  à l’époque, il souhaite être géographiquement proche de la Compagnie du Masque avec laquelle il participe à plusieurs spectacles en interprétant entre autres, le peintre Matisse au Chemin des Vignes. 
Depuis trois ans, il est bénévole à l’atelier théâtre de l’OIPA (Office Isséen pour les Aînés, www.oipa-issy.org). Il rend hommage à Ginette Journo, ancienne de l’Intime « qui dirige avec moi l’atelier » (affiche ci-dessus).
En plus de toutes ses activités, Pierre Sarreau a présidé un certain temps le Conseil départemental de la FNCTA92 ( Fédération Nationale des Comédiens de théâtre et d’Animation).

En septembre 2016, lors des Journées isséennes du Patrimoine, il incarne dans le spectacle consacré à l’aviateur Roland Garros, organisé par Historim et par la Compagnie du Masque, au Musée Français de la Carte à Jouer puis au PACI, un commandant de bord (photo ci-contre).
Depuis 2016, la troupe du Lézard bleu est isséenne (contact : pierre.sarreau@gmail.com).

Son actualité
Pierre Sarreau joue tous les vendredis soirs à 21h30 à la Comédie Saint-Michel, 95 boulevard Saint-Michel à Paris La Chambre mandarine de Robert Thomas (affiche ci-dessous). La pièce est à l'affiche jusqu’au début janvier 2018. http://www.comediesaintmichel.fr/?q=node/408


Par ailleurs, il prépare avec sa troupe un spectacle qui sera donné à l’Espace Icare, boulevard Gambetta en mars de l’année prochaine.
P. Maestracci