25 février 2024

Missak Manouchian - Hommage d'Issy-les-Moulineaux

 Ce dimanche 25 février 2024, Issy-les-Moulineaux a rendu hommage à Missak Manouchian en se recueillant au pied de sa statue, œuvre de l'artiste isséen Michel Adjar, place Groupe Manouchian. 

© A. Bétry

© A. Bétry

Le monument rend hommage à travers ce personnage, à tout le groupe de résistants d’origine étrangère connus sous le nom de l’Affiche Rouge (ci-dessous), fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien.

Image France Télévision.

© A. Bétry


L'un des membres du groupe, l'Espagnol Celestino Alfonso, jeune menuisier, habita un certain temps à Issy-les-Moulineaux, au 25, rue de la Défense, la célèbre "rue de la Dé" du quartier arménien. Une plaque, apposée sur la façade, rappelle sa présence (ci-contre). 

D'ailleurs, le président Emmanuel Macron le cita, tout comme les 22 fusillés, dans son discours au Panthéon. On peut voir leurs portraits sur la façade (ci-dessous).

Image France Télévision.

Rendons hommage à Missak Manouchian, à son épouse Mélinée et à l'Arménie… sur fond musical. 
A. Bétry

Image France Télévision.

22 février 2024

Missak Manouchian - dernière lettre à son épouse



Missak et Mélinée Manouchian. © XDR

Le 21 février 1944, Missak écrit à son épouse.

" Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillé cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire, tout est confus en moi et bien clair en même temps ?
Je m'étais engagé dans l'armée de la libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit. Chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous...
J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse. J'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur et pour accomplir ma dernière volonté. Marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et mes affaires, je te les lègue, à toi, à ta sœur, à mes neveux. Après la guerre, tu pourras faire valoir ton droit à la pension de guerre en tant que ma femme car je meurs en soldat régulier de l'Armée française de Libération. Avec l'aide de mes amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai tout à l'heure avec mes vingt-trois camarades avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement je n'ai fait mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine.
Aujourd'hui il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes biens chers amis... Je t'embrasse bien fort, ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près. Je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari, Missak Manouchian. ”

Depuis le 21 février 2024, ils reposent e
nsemble au Panthéon (ci-dessous).

L'entrée au Panthéon. © France Télévision/PCB



20 février 2024

Missak Manouchian au Panthéon - le 21 février 2024

Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, a pris la décision de l'intronisation au Panthéon de Missak Manouchian et son épouse Mélinée le 21 février 2024. La municipalité d’Issy-les-Moulineaux qui réunit entre 6 000 et 6 500 résidents d'origine arménienne, prend le relais en décrétant   « 2024, année de l’Arménie ».

Missak Manouchian.
Qui est Missak Manouchian ?

Né dans la partie arménienne de l’Empire ottoman, le 1er septembre 1906 à Adyaman, Missak est élevé dans la mémoire du massacre des Arméniens de 1894-1896. Il perd presque toute sa famille et, avec son frère, est recueilli dans un orphelinat du protectorat français de Syrie.
Arrivé en France en 1925, il travaille comme tourneur aux usines Citroën. En 1934 il adhère au Parti communiste lié à la MOI (main-d’œuvre immigrée). Le groupe Manouchian constitue une véritable organisation clandestine internationale puisque six nationalités différentes sont représentées.
Tous sont arrêtés en novembre 1943 par les Allemands, le procès a lieu le 21 février 1944 et le même jour tous sont fusillés : 22 condamnations à mort sauf la Roumaine Olga Bancic qui sera décapitée en mai 1944 en Allemagne.

L’effet escompté par la propagande nazie, « l’Affiche Rouge » fut un boomerang. Cette affiche, prise en sympathie par le public français, est devenue l’un des symboles contre le nazisme. Elle inspira Louis Aragon, dont le poème fut mis en musique par Léo Ferré en 1959. 

Mr Antoine Bagdikian, président de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens, créée en 1917, écrit le 16 janvier 2012 :
« Nous sommes fiers que les premiers Arméniens accueillis en France se soient dès août 1914 engagés en tant que volontaires dans l’armée française et que Missak Manouchian, lors du second conflit, ait illustré la Résistance de son héroïsme et de son sacrifice. C’était le temps où l’Honneur l’emportait, sans l’arrière pensée pour les Arméniens de méditer sur leur " intérêt économique " à mourir massivement, et sans même être encore citoyens français, pour la liberté de la France. »

Depuis 2009, place Groupe-Manouchian, dans le quartier des Hauts d'Issy-Fort-les Épinettes, se dresse le buste en bronze de Missak Manouchian, œuvre de l'artiste isséen Michel Adjar.

Buste de Missak Manouchian, Issy © A. Bétry.

À découvrir sur le site le 22 février, 12 h, la dernière lettre de Missak adressée à son épouse Mélinée.
Alain Bétry

15 février 2024

Adrienne Weick, une auteure isséenne

  Vous avez peut-être découvert cette auteure sur notre site le 2 janvier dernier http://www.historim.fr/2024/01/barbey-daurevilly-issy-lire.html. Notre Historienne Pascale a eu le privilège de la rencontrer. 

Adrienne Weick
dans la librairie Gutenberg, à Issy
Adrienne Weick (ci-contre) a écrit le passionnant livre La septième Diabolique qui a remporté le Grand prix des Enquêteurs. Une partie de l’ouvrage concerne la commune mais aussi la Normandie. C’est la visite de l’hôtel particulier de Barbey d’Aurévilly à Valognes lors du bicentenaire de la naissance de l’auteur qui fut un élément déclencheur.

Après avoir habité le XVe arrondissement de Paris, elle est isséenne depuis 2007. En parcourant la ligne 12 du métro, elle a découvert « un quartier agréable », celui de Corentin Celton. Le choix de la commune s’est fait en examinant l’histoire isséenne, l’urbanisation et en fonction de deux critères essentiels. D’abord une ville « children friendly » offrant de nombreux services publics comme le CLAVIM, l’Espace Icare et son lieu de prédilection, la Médiathèque du Centre-Ville qui a 30 ans cette année. Elle y travaille régulièrement pour ses livres. Le second critère retenu est la modernité de la ville qui a tant évolué depuis le XIXe siècle.

La passion de l’écriture a commencé très tôt pour Adrienne Weick, dès le début de l’école primaire. Quand elle commence à écrire des romans, son père lui offre une machine à écrire pour enfants Fisher Price ! Son premier véritable roman, Bon sang ne saurait mentir, est déjà un thriller. Elle a alors dix ans ! Par la suite, elle fait des études supérieures et travaille depuis trois ans au ministère de la Culture.

La Manufacture des Tabacs, carte postale (coll. Privée)

Un de ses textes, La Manufacture, gagne le concours isséen des nouvelles. Il est reproduit (pages 156-157) dans le livre de Pierre Dottelonde Issy-les-Moulineaux, paru en 2016 aux éditions du Cherche-Midi. Elle y raconte le repérage par Arsène Lupin de la Manufacture des Tabacs (ci-dessus) créée rue Ernest-Renan.
 
Je remercie chaleureusement Madame Weick pour m’avoir accordé rapidement un entretien malgré son emploi du temps très chargé. Merci aussi à Laetitia, toujours d’un précieux conseil à la librairie Gutenberg (17 boulevard Voltaire) sans qui ce témoignage n’aurait pas eu lieu.

Texte et photographie : P. Maestracci



13 février 2024

Christophe Besse, un dessinateur isséen de grand talent

Alors qu’il habitait le XVe arrondissement de Paris avec sa famille, Christophe Besse découvre Issy-les-Moulineaux grâce à des amis habitant rue Robespierre. Les deux familles se promenaient dans les parcs et jardins « profitant de bons moments » et de la Médiathèque Centre-Ville ouverte le dimanche. 


Christophe Besse dans son atelier, face au jardin.

La famille Besse s’installe sur les hauteurs dans une maison avec jardin, non loin de la demeure d’Henri Matisse (avenue du Général-de-Gaulle). Christophe Besse connaît Madame Jacqueline Duhême qui fut 
« la petite main de Matisse [car] elle broyait ses couleurs ». Elle cuisina une fois un « dîner Matisse » pour lui et sa famille. Il parle encore avec délectation du dessert : un ananas de la Réunion servi cru et entaillé de morceaux qui dépassaient tels des « petits tiroirs. » 


Peinture d'André Besse, le père de Christophe.

Dans un autre registre, il avoue qu’« une chose qui m’a attiré est la relation de la ville avec l’aviation ». C’est un hommage à son père André, à qui l'on doit ce biplan d'avant-guerre (ci-dessus). Ce papa, céramiste et peintre, s’est passionné pour les avions sans jamais monter à bord de l’un d’entre eux ; il était abonné au journal Le fanatique de l’aviation.
Christophe Besse, qui travaille à domicile, n’oublie jamais de faire « un tour dans son jardin tous les jours. » Il a planté « quelques petits arbres » dont l’un d’entre eux provient d’un noyau de néflier de Sicile. C’est maintenant « un arbre incroyable » qui a bien poussé depuis quinze ans.
Christophe Besse dessine beaucoup pour la plus grande joie et l’admiration de ses lecteurs. Il a illustré les livres de petit format pour enfants d’Elisabeth Brami comme Je suis timide et alors ? (éditions PJK) mais aussi La fille du chevalier Têtenière et Le fils du chevalier Têtenière de Stéphane Daniel (Petit roman, éditions Rageot). Il est aussi le père des illustrations des Malheurs de Sophie avec un CD enregistré par l’actrice Sophie Marceau (Glénat Jeunesse, 2017).


Fini la poterie

Chaque mois, il conçoit un dessin d’actualité pour le mensuel Notre Temps, de quoi faire sourire et réfléchir sur les petits travers humains, comme ce dessin préparatoire Fini la poterie, de janvier 2024 (ci-dessus)… D’autres dessins paraissent chaque jour sur le site www.tronches-de-vie.com.


Livre pour les jeunes parents.

Il est très actif en ce qui concerne Issy-les-Moulineaux. En effet, un livre illustré par ses soins est offert par la ville aux tout jeunes parents (ci-contre). Deux expositions personnelles lui ont déjà été consacrées par la ville, l’une en 2002 et l’autre plus récemment en 2014. Toutes deux à la Médiathèque du Centre-Ville (33, rue du Gouverneur-Général-Éboué). Par ailleurs, il a dessiné les cartes de vœux de Madame la députée Claire Guichard (ci-dessous).

Texte et photographies : P. Maestracci


P.S. Mes remerciements les plus vifs vont à Madame la Députée Claire Guichard qui m’a fait connaître Monsieur Christophe Besse ainsi qu’à mon amie Geneviève qui m’a prêté une partie de sa collection de livres et de dessins de l’auteur. Toutes les deux sont de ferventes admiratrices de Christophe Besse mais ce ne sont pas les seules…

9 février 2024

Domaine de la Reine Margot - visite 2

Des Historimiens ont encore eu le plaisir de visiter ce domaine sous la neige, le 19 janvier 2024, grâce à l’accueil chaleureux de Margaux et de Stéphane que nous remercions pour leur patience et leur courtoisie.


En contrebas, la véranda du restaurant Marguerite 1606
À l’arrière-plan se détache le clocher de l’église Saint-Étienne


Après une rapide présentation des lieux, la visite a commencé par la chapelle (ci-dessus) dont les portes en bois sculpté de chaque côté, les statues et les multiples statuettes, les vitraux ont été particulièrement admirés. Cette chapelle est dorénavant aménagée en lieu de dégustation de rhums. 

Tout proche d’elle, l’accès au restaurant Marguerite 1606, se fait en descendant l’escalier en plein air. Le nom rend hommage à la Reine qui vint fuir la peste à Issy en 1606. Malgré l’horaire précédent de peu le service, le chef Jean-Philippre Perol, a pris quelques minutes pour nous parler avec flamme de sa cuisine, de son potager et de ses recettes variant avec les saisons. Merci à lui aussi. Le travail de ses équipes est d’ailleurs visible de la salle. Lors de ce moment de partage, le soleil d’hiver illumine la salle. En résonance avec le jardin potager, des salles de réunion portent le nom de plantes aromatiques comme mélisse ou sarriette.

Le groupe emprunte un passage souterrain pour accéder à l’hôtel créé par le cabinet d’architecture Wilmotte et Associés. Le décor est sobre et de belle qualité avec des détails au plafond et sur le tapis d’entrée évoquant la reine Margot. Dans les couloirs, on peut lire des citations avec l’orthographe et la calligraphie du XVIe siècle.  Au rez-de-chaussée, au fond du couloir, se trouvent une piscine, un spa, des salles de massage et de yoga.


Collerette.

Chaque chambre est ornée d’une collerette en papier sous verre (ci-contre) évoquant une fraise, collerette tuyautée en lingerie qui complétait les riches parures de l’époque. Il a fallu un an de travail aux artisans d’origami pour créer toutes celles du domaine…

La visite s’est poursuivie dans une des chambres disposant d’une vue sur le quartier de la Défense. Outre les chambres, trois suites sont prévues dont la Suite Eiffel au dernier étage de l’hôtel avec une vue panoramique. Deux autres sont en cours d’aménagement dans les anciens locaux du XVIIIe siècle : la Suite Chapelle avec une fenêtre sur la chapelle elle-même et la Suite Margot avec vue sur Paris.


Vue sur Paris. Au fond, la tour Eiffel.

Les Historimiens remercient tous les membres du personnel qu’ils ont croisés et qui se sont mis à leur disposition. 

 Texte et photographies :P. Maestracci

5 février 2024

Le boulevard des Frères-Voisin, à Issy

Ce boulevard se trouve à la jonction de deux villes : Issy-les-Moulineaux et Paris mais aussi de deux départements, celui des Hauts-de-Seine et celui de la Seine. Il se situe dans le quartier Bords et Val de Seine-Les Arches. Le territoire parisien appartint longtemps à la commune isséenne avant d’être réquisitionné par l’Armée après 1889 comme champ de manœuvres et annexé par Paris en 1925. Il correspond à une partie du XVe arrondissment et est occupé par le parc Suzanne Lenglen et l’Héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux-Valérie-André ! Le boulevard des Frères-Voisin, long de 450 mètres et large de 50 mètres, relie deux ronds-points : celui du Président-Schuman et celui de Victor-Hugo.

Les frères Voisin. © XDR
Le nom des Frères Voisin est lié au monde de l’aviation. En effet, les pionniers de l’aviation et avionneurs utilisèrent le champ de manœuvres au début du XXe siècle pour des essais dont certains constituèrent des exploits. Les avionneurs, quant à eux, construisirent de nombreux hangars et usines tout autour du terrain. Ce fut le cas de Gabriel, né le 5 février 1880, et d'Henri, né le 12 juillet 1882 (ci-contre). Si leur premier atelier était à Boulogne-Billancourt, leurs avions furent testés sur le terrain militaire. Par exemple en 1905, Archdeacon y étrenne un planeur Voisin. 
En 1907, les Frères Voisin construisent un hangar le long du boulevard (actuel parc Suzanne Lenglen). Le premier kilomètre en circuit fermé est parcouru par Farman aux commandes d’un avion Voisin en 1908
En 1969, le début du boulevard Gambetta prend le nom des Frères Voisin. Gabriel Voisin, encore vivant à l’époque mais souffrant, n’assiste pas à l’inauguration, à la différence de Joseph Frantz, ancien chef pilote de l’entreprise à ses débuts.
 
De cette épopée de l’aviation, il reste peu de témoignages sur le boulevard (ci-dessous). Sur la gauche, l’Hôtel Gabriel (n° 32) de style Belle Époque, essentiellement construit en briques, a été rénové il y a quelques années. Juste à côté, l’Aéro-Club (n° 30) est un hôtel de 4 étages avec un bar-brasserie au rez-de-chaussée. 

Vue du rond-point Victor-Hugo. Les arbres sont à Paris.

Après deux immeubles d’habitation, se profile l’ensemble de bureaux Colisée-Marceau (aux numéros 10 à 14) qui cache presque en totalité le Stade Robert-Charpentier. 
Les deux colonnes monumentales des bureaux Colisée-Marceau (ci-dessous) soutiennent deux ailes d’immeubles de bureaux dont ceux à droite de l'ancien groupe de presse Marie-Claire. Un dôme hémisphérique tout en vitres est au centre de la cour devant un autre ensemble arrondi de bureaux (bâtiment B Zeneo).

Les bureaux Colisée-Marceau.


Quant au stade Robert-Charpentier, son entrée monumentale, aux numéros 4 et 6, se situe à l’angle du boulevard des Frères-Voisin et de la rue Charlot (ci-dessous). 


Le stade Robert-Charpentier.


L’entrée des sportifs se fait par une entrée latérale. À gauche, les arbres sont en territoire parisien, en bordure du parc Suzanne Lenglen fréquenté par promeneurs et coureurs. C’est là que le hangar des Frères Voisin fut érigé en 1907 ; il n’en reste rien. Le nom du stade, donné en 2005, rend hommage au cycliste isséen Robert Charpentier (http://www.historim.fr/2011/06/du-metal-dans-le-bleu-du-ciel-reponse.html).

Circuit de l'Aviation. 
Par ailleurs, une plaque au numéro 12 rend hommage à l’aviateur roumain Trajan Vuja  (http://www.historim.fr/2014/01/lexploit-des-aviateurs-roumains-issy.html). Enfin, l’association Historim, avec le soutien de la municipalité isséenne, a fait installer des tables d’orientation intitulées Circuit de l’Aviation tout autour du périmètre. On peut en découvrir une, placée à l’angle du boulevard des Frères-Voisin et de la rue Marceau, devant un ensemble de bureaux, près du numéro 14 (ci-contre). Cette table conçue par Historim présente en français et anglais ces célèbres avionneurs (ci-dessous).
Table - les frères Voisin.





Texte et photographies P. Maestracci


Pour en savoir plus :