31 mars 2024

Issy – Les archéologues s’invitent sur le chantier Centre Ville – (suite et fin).

En mars 2018, les fouilles préventives initiées par l’INRAP se terminaient par la découverte de superstructures et d’un squelette (ci-dessous) donné comme étant celui d’un homme du Moyen Âge. (http://www.historim.fr/2018/03/issy-les-archeologues-sinvitent-sur-le_30.html)

Fouilles de mars 2018. 

Quatre ans après, le premier semestre 2022, le rapport des archéologues était rendu « public ». Il en ressort, premièrement, que le squelette n’est pas, comme il a été dit, un homme mais une femme. Celle ci, âgée d’une soixantaine d’années, date bien du Moyen Âge comme annoncé (XIIIe siècle), sans plus de précision.
Dans le précédent article, les structures découvertes avaient un début de réponse mais il fallait des études plus poussées pour en découvrir la finalité.
Pour faire simple, les fouilles seront divisées en trois catégories. 1. Moyen Âge, 2. XVIIe siècle, 3. XIXe et XXe siècles.
Les traces les plus anciennes remontent au haut Moyen Âge, période mérovingienne, pourquoi pas à Childebert (http://www.historim.fr/2018/02/conference-childebert-et-le-fief-dissy.html). Elles se t
rouvent le long de la voie principale (rue du Général-Leclerc).


Vestiges du logis principal du XVIIe siècle.

Pour le XVIIe siècle, les vestiges sont plus flagrants (ci-dessus). Il reste le mur est du logis principal ainsi que la base d’un escalier menant à la cave. Ils peuvent être attribués à la propriété de M. Nicolas Potier de Novion. Il a été trouvé quelques petits tessons de poterie ainsi qu’une pièce de monnaie à l’effigie de Louis XIV. Et, ce que l’on prenait pour un puits, n’est autre que la base d’un bassin d’agrément et sa conduite d’évacuation (ci-dessous). 


Base du bassin d'agrément.
Pour le XIXsiècle, un puisard comme l’on peut trouver dans les campagnes affleure le sol. Il résulterait d’un bâtiment attesté par le cadastre.
Pour le XXe siècle, une tranchée parallèle à la rue Victor-Hugo, a mis à jour les vestiges de la galerie de chauffe de la biscuiterie Guillout (ci-dessous). Quant aux occupations ultérieures, Peugeot, Le Raphia et le CNET, il ne reste plus aucune trace.


Vestiges de la galerie de chauffe de la biscuiterie Guillout © INRAP
                                                               
Petit clin d’œil à l’histoire, le Nidā, pôle culturel du Cœur de ville, se trouve à l’aplomb du lieu où a été exhumé le squelette.

 

Je tiens à remercier les archéologues pour leur bienveillance et particulièrement M. G. Drwila, responsable des fouilles, ainsi que M. Garcia, président de l’INRAP qui m’a fourni une synthèse des fouilles que vous pouvez retrouver ici https://journals.openedition.org/adlfi/111097.


Textes et photos Michel Julien

Pour mémoire, le 1er avril 2018, notre association Historim a rendu compte de l’avancement des travaux de fouilles du quartier Cœur de ville à venir. Ce sont les images de notre adhérent Michel Julien qui ont alerté notre maire André Santini de la découverte d’un squelette sur le chantier. Certaines personnes de la mairie nous ont contactés pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un canular de 1er avril. L’information tardive provoqua au niveau de la municipalité quelques turbulences. Le présent article récapitule et met un terme à l’événement. A. Bétry

 


26 mars 2024

JO 2024 à Issy - Sodexo

 Le jeudi 29 février, le village des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a été inauguré (ci-dessous) : 52 hectares labellisés EcoQuartier sur 3 communes : Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l'île Saint-Denis… Bien loin d’Issy-les-Moulineaux, me direz-vous. 


Le village des athlètes. 
Mais, en regardant le reportage, en découvrant les chambres à coucher, les salles de bains, le restaurant et ses cuisines, on aperçoit sur la tenue du cuisinier… le logo de Sodexo, installé depuis 2008 dans le nouveau siège du Groupe, à Issy, au 255, quai de la Bataille-de-Stalingrad (ci-dessous).
Sodexo Live



Pierre Bellon © XDR

Son fondateur (ci-contre) Pierre Bellon (1930-2022) avait fondé à Marseille en 1966 une petite entreprise de restauration collective. Aujourd’hui, dirigé par sa fille Sophie, Sodexo est présent dans 80 pays, fait du multiservice (restauration des stades, gestion des prisons, etc).

Sodexo, 255 Quai de la Bataille-de-Stalingrad, Issy. © XDR

La filiale Sodexo Live sera aux commandes du restaurant des athlètes qui serviront environ 40 000 repas par jour pendant deux mois, dans le village des athlètes mais aussi sur 14 sites de compétition. PCB
 

21 mars 2024

SITI, un bâtiment très discret et méconnu…

En 1958, est créé l’Atelier de Montrouge par un groupe de jeunes architectes. Celui-ci œuvre pour l'EDF de 1962 à 1977.

Au début des années soixante, EDF demande à l’Atelier de Montrouge de transformer l’ancienne centrale thermique d'Issy-les-Moulineaux par un bâtiment moderne. En 1963, après démolition, débute la construction d’une petite tour qui va abriter les ordinateurs de la première génération. Celle-ci sera nommée SITI (Service de Traitement de l'Information).


2007 vue sur la tour avant démolition.

Ce bâtiment qui va perdurer, accueillera la gestion des clients de l’Ile-de-France (5 à 6 millions d’usagers). En 1969, le travail s’amplifiant, des préfabriqués sont installés pour accueillir du personnel supplémentaire.
En 1972-73, pour compléter le site et en faire un ensemble administratif et technique, commence la construction d’une tour plus haute et adaptée aux nouvelles technologies. Elle abritera tout le personnel qui était réparti sur plusieurs sites (1 200 à 1 300 personnes). Celle-ci est opérationnelle en 76-77. Elle est ultramoderne. 
Des délégations étrangères venaient la visiter. IBM y avait installé un des plus gros ordinateurs d’Europe. C’est l’informatique qui démarrait. Prenaient place le service d’exploitation qui avait en charge les ordinateurs, le service de programmation, le fichier clientèle avec la facturation des clients ; c’était l'époque des cartes perforées. 

Vue plongeante sur les nouveaux immeuble d'affaires.
C’était la tour la plus haute du paysage urbain isséen. Bien située, vue chaque jour par des milliers d’automobilistes empruntant le périphérique. C’était une très bonne image de l’entreprise. Cette tour sera reliée au SITI par une passerelle.

Elle a même servi aux pompiers de Paris pour leur exercice de sauvetage en milieu périlleux (GRIMP) quand il était basé à Issy.

Vue aérienne montrant la proche situation du boulevard périphérique
© XDR.
Trente ans plus tard (1977-2007), EDF vend le terrain. La tour sera détruite mais le petit bâtiment, lui, sera réhabilité. Mais il a perdu de sa superbe car il se trouve complètement enchâssé par les immeubles Systra dont il dépend et qui le desservent.

Lors de la démolition, 95 % des matériaux seront recyclés. Aujourd'hui, EDF n'occupe plus les lieux.


Actuelle configuration de l'ancien site EDF, devenu très discret.
Il existe à la médiathèque centre-ville, un DVD (Un jour, mon bureau) qui retrace la genèse de la tour EDF et sa démolition.    Texte et photos Michel Julien

Mise au point. La centrale thermique d’Issy-les-Moulineaux fut construite en 1911 sur l’ancien champ de manœuvres (héliport) annexé par la ville de Paris. Le SITI, s’y trouve aussi à moins de 10 m de la limite communale. Quant à la tour, elle se trouvait bien sur la commune.

15 mars 2024

Issy-les-Moulineaux en 1937

 Ce plan de la partie occidentale de la ville se trouve dans une carte La forêt de Meudon (ci-contredans une édition de 1937. Les auteurs sont « les géographes-éditeurs » Girard et Barrère, Maison Forest (Paris VIe).
Après la Seconde Guerre mondiale, des rues ont été renommées pour la plupart en hommage à des résistants. Par ailleurs, des bâtiments ont disparu au cours des années. Les changements sont indiqués en partant de la Seine vers le sud.

Deux îles sont différenciées sur ce plan des Moulineaux en 1937 (ci-dessous) : en amont, l’île Saint-Germain et, en aval, l’île de Billancourt. Les îles ont été réunifiées sous le nom de l’île Saint-Germain mais le boulevard des Îles qui la traverse en garde le souvenir. Les « Subsistances militaires » de l’île Saint-Germain, ont disparu au profit d’un parc de 18 hectares, avec un bâtiment conservé pour le Poney Club et la tour Dubuffet inaugurée en 1988. La rue, appelée alors villa de la Seine sur l’île de Billancourt, porte le nom de Pierre Poli.

Le quai d’Issy-les-Moulineaux est devenu le quai de la Bataille-de-Stalingrad (Volgograd de nos jours). Ce fut le tournant décisif du front germano-soviétique en 1942-1943. La rue de Bellevue, où habitait le résistant Marcel Miquel, porte le nom de celui-ci ; la rue Gévelot s’appelle désormais rue Jean-Pierre-Timbaud et la rue du Val, rue du Docteur-Vuillième.

Vue panoramique du quartier. Carte postale ancienne.

Les bâtiments, discrètement dessinés sur la carte, de l’entreprise Gévelot (ci-dessus et ci-dessous) ont disparu pendant les Trente Glorieuses au profit d’immeubles résidentiels et d’un grand centre commercial. L’école indiquée à l’angle des rues Aristide-Briand et Paul-Bert fut intégrée au collège Victor Hugo.


Cartoucherie. Entreprise Gévelot. Carte postale ancienne.

Le tracé des deux lignes ferroviaires se croisant, le quartier n’a pas changé. Celle longeant la rive gauche de la Seine correspond au tram T2 et l’autre, qui la coupe, au RER. À leur intersection place Léon-Blum, des travaux sont en cours pour la station de la future ligne 15 du métro. 
 
Un grand merci à Muriel qui m’a gentiment proposé d’étudier cette carte ancienne. Texte P. Maestracci.

10 mars 2024

Notre-Dame des Pauvres - une visite historimienne

Après déjà plusieurs édifices religieux de la commune, Notre-Dame des Pauvres a, ce jeudi 7 mars 2024, ouvert ses portes à un groupe d’Historimiens. C’est très aimablement que Yves Lecorre, diacre de la paroisse depuis 26 ans, a accepté d’être le guide de cette visite.
Après les généralités sur l’ambiance religieuse et sociologique de l’après-guerre 1914-1918, marquée par un renouveau de l’architecture sacrée et de la liturgie, il va évoquer l’histoire de l’église puis ses richesses artistiques.



Histoire de l’église
La petite chapelle Notre-Dame de la Plaine édifiée en 1904, rue Camille-Desmoulins par l’abbé Ouvre, fut détruite en septembre 1942 par les bombardements, le quartier de la plaine, alors très populaire et industriel avec ses 105 entreprises et ses 9 000 travailleurs, resta pendant quelques années sans lieu de culte.
En novembre 1953, le curé de Saint-Étienne (le père Joulin) acheta le terrain vague du carrefour de l’Abreuvoir (site actuel) où étaient cultivés choux et tomates et qui servait de terrain de foot pour les enfants du quartier. Il y fut installé un baraquement qui servira de chapelle provisoire.
En 1953, le premier Noël du quartier, se déroula en ce lieu, sous une tente installée par le Secours Catholique, et fut suivie par 500 personnes. Devant l’accroissement de la population du quartier, la chapelle fut rapidement trop petite.



Alors, malgré l’ampleur du projet et de son financement, il fut décidé d’édifier là une véritable église.
On fit appel à un jeune architecte Jean Blaise Lombard aidé de Henri Duverdier. Après deux ans de travaux, l’église fut construite en béton et en pierres des Vosges apparentes. Elle fut consacrée le 27 novembre 1955 par Monseigneur Feltin, archevêque de Paris.
Il lui fut donné, dans ce quartier de modestes paroissiens, le nom de Notre-Dame des Pauvres, en référence au sanctuaire de Notre-Dame des Pauvres à Banneux en Belgique, où s’était rendu l’Abbé Pierre peu de temps auparavant.

 

Les richesses artistiques
Œuvre marquante de l’art sacré du XXe siècle, Notre-Dame des Pauvres, inscrite au titre des monuments historiques, présente quelques réalisations particulièrement remarquables.







En premier lieu, les vitraux de Léon Zack (1892-1980), d’origine russe, né dans une famille juive, Léon Zack étudia à l’université de Moscou. Il quitta la Russie en 1920 et s’établit à Paris en 1923 – se convertit au catholicisme - son style évolua beaucoup pour se tourner en 1946 vers l’abstraction. Son œuvre majeure restera les vitraux réalisés en 1955 pour Notre-Dame des Pauvres.




Sur trois des quatre murs de l’église, ces vitraux s’étendent sur une longueur totale de 60 mètres. Zack a utilisé du verre soufflé permettant d’obtenir toutes les nuances d’une même couleur. Les joints sont en plomb délimitant des surfaces aux contours très variés. 
Les vitraux furent rénovés en 2008 et 2013.




Le baptistère est orné de vitraux à dominante bleu nuit de Jean Lesquibe.
L’autel est de pierre - le tabernacle présente une porte en cuivre repoussé.
Le « chemin de croix » est l’autre originalité de l’église. D’une grande sobriété – chacune des 14 stations est signalée par une petite croix de bois et d’un court texte gravé dans la pierre (œuvre de Irène Zack, fille de Léon) parfois extrait d’une œuvre de Paul Claudel. La visite se termine par un tour extérieur découvrant le campanile.



Texte : Denis Hussenot
Photos : Alain Bétry

5 mars 2024

Constant Pape - Exposition à Issy-les-Moulineaux

Le Musée Français de la Carte à Jouer organise avec le Musée dart et dhistoire de Meudon une exposition de l’artiste Constant Pape (1865-1920). Cet important paysagiste francilien, inspiré par l’École de Barbizon et les Impressionnistes, a consacré sa vie aux paysages des Hauts-de-Seine au tournant du siècle, livrant une image idéalisée de la banlieue entre sous-bois, paysages de carrières et fêtes champêtres. 

La Seine à Issy-les-Moulineaux 1907, Huile sur toile, 167,5 × 212 cm, Collections municipales d’Issy-les-Moulineaux, © Ville d’Issy-les-Moulineaux / François Doury

L’exposition a été rendue possible par une campagne de restauration d’envergure des œuvres de l’artiste conservées dans plusieurs musées et mairies dIle-de-France, menée par le Musée Français de la Carte à Jouer.

Vieille carrière, à Issy-les-Moulineaux 1905, Huile sur toile, 198 × 130 cm . Collections municipales d’Issy-les-Moulineaux © Ville d’Issy-les-Moulineaux / François Doury

Né à Meudon en 1865, Constant Pape côtoie dès son jeune âge les peintres de plein-air qui viennent poser leur chevalet dans les clairières et sous-bois de Meudon et Clamart. Son père tient en effet une auberge où convergent des paysagistes rattachés à l’École de Barbizon comme Louis Français, lami et protecteur des Impressionnistes, Antoine Guillemet, ou encore Paul Trouillebert. A leur contact, il développe un goût prononcé pour la peinture de paysage quil aiguise en suivant lenseignement de Français puis de Guillemet. Un séjour à Auvers-sur-Oise lamène à sintéresser aux motifs chers aux Impressionnistes et à éclaircir sa palette, dans des compositions au larges ciels ou de petites pochades prises sur le vif où il étudie les effets de la lumière sur leau, gardant toutefois une fidélité au style classique hérité de ses maîtres, nourrissant une profonde admiration pour Corot. 

Les Brillants, Meudon 1913, Huile sur toile, 216 × 173 cm Collections municipales d’Issy-les-Moulineaux  
© Ville d’Issy-les-Moulineaux / François Doury

Ses vues de louest francilien sont présentées chaque année au Salon des Artistes français de 1886 à 1914, puis en 1920 (et à titre posthume en 1921), et il obtient une médaille dOr pour un grand paysage intitulé Les Brillants à Meudon (ci-dessus) en 1913, conservé à Issy-les-Moulineaux. Il complète ses revenus en exerçant comme restaurateur d’œuvres d’art tout en étant actif sur les grands chantiers de décor de mairies de banlieue (Villemomble, Noisy-le-Sec, Clamart, Fresnes, Vanves). Il effectue un séjour dans le Cotentin où il peint sur le motif (Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur) puis à l’île dYeu et au Luxembourg après avoir reçu un prix de peinture.


Un catalogue coédité avec les éditions Lienart (ci-contre), richement illustré, et une programmation culturelle dédiée (conférences, actions de médiation) accompagnent l’exposition qui se tient au Musée français de la carte à jouer jusqu'au 13 juillet 2024. 



Charlotte Guingois, conservatrice en chef du patrimoine, Musée français de la carte à jouer.

 

1 mars 2024

Première bibliothèque municipale d'Issy-les-Moulineaux

Les livres sont souvent mis à l'honneur sur notre site. Alors restons dans le monde de la lecture avec la découverte de la toute première bibliothèque municipale d'Issy.

Si la Médiathèque du Centre-Ville existe depuis trente ans, il existait bien avant une bibliothèque municipale. Celle-ci se trouvait au premier étage de la Mairie (qui date de 1895), au fond du couloir, et donnait sur la rue Kléber. Deux catalogues édités pendant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande permettent de se replonger dans un passé plus ancien.

Le premier catalogue date du 1er juillet 1942 et compte 119 pages (ci-contre). Un certain nombre de renseignements pratiques sont sur la page de titre. La bibliothèque est toujours au premier étage de la Mairie (actuel Hôtel de Ville) et offre un « prêt gratuit à domicile ». La devise en latin Habeo semper alas domine l’écu. Sur celui-ci, un petit avion survole trois moulins à vent avec le soleil à l’horizon, comme on peut le voir.

La deuxième page explique la répartition en 15 domaines de la 
« Philosophie, Morale, Religion » aux « Publications périodiques ». Le premier livre est celui d’Alain (Émile Chartier) Histoire de mes pensées (cote 17082). Le dernier est un Journal de voyages de 1927 à 1939 en 24 volumes (cote 20333). Il est précisé par ailleurs qu’au-delà de la cote 20000, ce sont des grands formats.


Le second catalogue (à droite) est le premier supplément payant paru en janvier 1944. Il ne compte que 22 pages. Les armoiries ont été modifiées avec la devise placée au-dessous. 

Un extrait de règlement (ci-dessous) est imprimé sur la deuxième page comme la table des matières et les « ouvrages désuets ou en mauvais état retirés de la circulation »… 
On y découvre les jours et les horaires d'ouverture de la bibliothèque, la durée du prêt, le nombre de livres que l'on peut emprunter.


En page 3, anticipant les actuelles boîtes à don des livres, on demande aux lecteurs de donner les ouvrages dont ils veulent se séparer « plutôt que de les reléguer au grenier ou de les mettre au pilon ».

Les armoiries de la ville d'Issy.

Je remercie la généreuse Muriel qui m’a fait connaître ces catalogues, héritage familial précieux. 

Texte et photographies : P. Maestracci