30 mai 2012

Chorim - l'association qui chante !



La 9e symphonie de Beethoven.


Ce chœur d’adultes,  fondé en 1976, rassemble aujourd’hui une centaine de choristes passionnés de musique, désireux de chanter ensemble et de se produire lors de concerts de qualité. 

Les origines et l’évolution 

Cette chorale est née à la MJC (maintenant Espace Icare) puis, très vite, est affiliée au Conservatoire d’Issy sous l’appellation « Chorale du Conservatoire ». En 1986, en devenant une association autonome, tout en gardant des liens privilégiés avec le Conservatoire et la Municipalité, elle prend le nom de Chorim, souvent associé à « Atelier Musical » ou « Atelier Polyphonique d’Issy ».

En trente-six années d’existence, Chorim a vu se succéder trois chefs de chœur :
- le fondateur, Patrick Fournier, de 1976 à 2001. Professeur de musique, chef de chœur passionné et exigeant, il a donné à Chorim son identité et sa notoriété et l’a fait évoluer pendant vingt-cinq ans avec brio ;
- Brigitte Ero, de 2002 à 2008, fondatrice de l’ EMMA (École de musique de Maisons–Alfort) et fervente de Jean–Sébastien Bach ;
- son chef actuel, depuis 2009, Eric Darrigrand, également chef d’orchestre et compositeur, poursuit et approfondit cette tradition de qualité au service de la musique chorale.

A la tête du conseil d’administration, un président veille au bon fonctionnement et au rayonnement de l’ensemble. Le premier président fut Benoît Péricard. Ensuite sont venus, toujours avec enthousiasme et dévouement, Jean–Pierre Costa, Pierre Blanc, Jean-Louis Godard, Véronique Landuré–Morel, Jean Morel, Claire Guillou et, actuellement, Alain His.

Portrait musical de Chorim

Jusqu’en 1983 , les répétitions ont lieu au Théâtre municipal (maintenant Paci), au dernier étage dans les salles du Tribunal d’Instance ! Actuellement, Chorim bénéficie de l’appui du Conservatoire Niedermeyer qui l’héberge dans ses locaux pour les répétitions hebdomadaires du mardi.
Les choristes sont très vite passés des pièces de folklore et de variété du début, à un exigeant répertoire polyphonique a capella (Janequin, Monteverdi, Poulenc, Kodaly, Britten…). Parallèlement, ils ont abordé les œuvres emblématiques du grand répertoire choral avec orchestre (Purcell, Haendel, Vivaldi, Jean–Sébastien Bach, Mozart, Rossini, Schubert, Beethoven, Schumann, Brahms, Bruckner, Fauré, Puccini). 

Au total, ce sont plus de 150 œuvres qui ont été interprétées avec de nombreux orchestres et des chefs invités (J. Fournet, D. Bouture, G. Streletsky, A. Stajic, D. Fanal, C. Christov, R. Boudarham…).

Le chœur se produit à Paris (Saint-Thomas d’Aquin, Saint-Augustin, Saint-Germain des Prés, Saint-Pierre de Montmartre, La Madeleine, et bientôt Saint-Etienne du Mont ), en périphérie parisienne (Meudon, Vanves, Clamart, Orgeval…) et, bien sûr, à Issy (Églises Saint-Etienne et Saint-Benoît, Chapelle du Grand Séminaire Saint-Sulpice).

Notre interlocuteur, Pierre Blanc, de qui nous tenons ces renseignements, choriste depuis 1982 et plusieurs fois président de l'association, fait remarquer que le public se fidélise et même s’étend. L’effectif des choristes est en constant renouvellement ; tous sont portés par la même exigence artistique, ce qui n’exclut pas la convivialité et le plaisir de chanter ensemble. Il ajoute que les répétitions du dimanche une fois par mois dans la « Maison du Val » de Meudon, sont particulièrement agréables. Mêler chant et bonne chère, c’est le bonheur !

Le présent est prometteur : Chorim prépare actuellement un programme Mozart avec le fameux Requiem, accompagné de l’orchestre Donna Musica dirigé par Eric Darrigrand le 8 juin 2012 à l’Eglise Saint-Etienne d’Issy, le 9 juin à Saint-Philippe de Meudon, le 12 juin à Saint-Etienne du Mont à Paris.

Un grand remerciement à Pierre Blanc qui a donné de son temps et a prêté des archives pour ce témoignage. Jacqueline Brouillou 

Pour tous renseignements complémentaires (adhésions , répétitions, etc.) : 
www.chorim.fr qui permet aussi  d’écouter des extraits de concerts.



28 mai 2012

Electricité rare - Réponse



Cette petite plaque émaillée est placée au-dessus de la porte d’entrée de l’immeuble sis 39 rue Renan. Elle indique un élément de confort à une époque où cela n’allait pas de soi. D’autres plaques similaires sont repérables dans la rue, ne serait-ce qu’au 22.

Ouest-Lumière est l’une des très nombreuses sociétés privées produisant et distribuant de l’électricité avant la création d’EDF (et de GDF). Le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française), présidé de 1944 à janvier 1946 par le général de Gaulle, nationalise ces compagnies privées par la loi du 8 avril 1946. C’est aussi la création des CDF (Charbonnages de France) et la création du CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) afin que l’État contrôle un des secteurs-clés pour la reconstruction indispensable du pays. Rappelons qu’EDF avait le monopole de la distribution mais pas celui de la production d’électricité. Depuis 2000, le marché de l’énergie est ouvert à la concurrence en France.
Texte et photo P. Maestracci.

24 mai 2012

Jeannine, fille et petite-fille de blanchisseur

Jeannine habite toujours le quartier de son enfance près du Fort auquel elle est fort attachée. Elle descend d'une famille de blanchisseurs, une longue tradition isséeene qui débute dès le XVIIIe siècle et dont la célèbre Blanchisserie de Grenelle sont un témoignage (voir Industries).

Les grands parents
Ses grands-parents maternels sont Jean Vervoort, d’origine belge, venu travailler à Issy comme serrurier ; et Louise Contensouza, chemisière-repasseuse. Le couple s’installe avenue Victor Cresson.
Les grands-parents paternels sont Adolphe Moulin, blanchisseur, qui habite avenue Victor Cresson (près de l’actuel Hôtel de Police) et Clémentine Knoll. Clémentine qui est, bien entendu, blanchisseuse va rincer le linge au lavoir public boulevard Voltaire vers l’avenue de Clamart (actuelle Général de Gaulle). Le transport du linge se fait dans une carriole. 

Quartier du Fort, début XXe siècle. Coll. privée

Ensuite, le couple achète un bâtiment de plusieurs étages, 13 rue des Chariots  (rue disparue proche du parc municipal vanvéen) pour y établir une blanchisserie : on pouvait rincer le linge dans un rû situé en contrebas. Leur entreprise emploie environ 25 personnes qui travaillent 6 jours sur 7 pour les unes ou quelques jours seulement pour les autres quand le travail se fait plus rare. Devenue veuve dans les années 20, Clémentine Moulin continue à diriger l’entreprise jusqu’en 1940. 

Les parents
Les parents de Jeannine, Pierre Moulin et Jeanne Vervoort, blanchisseurs selon la double tradition familiale, reprennent l’entreprise en 1940, la modernisent mais sont expropriés dans les années 1960, ce qui est un coup dur dont ils se remettent mal malgré l’ouverture successive de boutiques à Versailles, Paris ou Boulogne-Billancourt.
Jeannine est une rescapée de la blanchisserie car sa mère enceinte travaillait dur et accouche prématurément porte de Vanves. Le bébé, à la naissance, ne pèse que 1,350kg. Loin des couveuses actuelles, il est enveloppé dans du coton dans une boîte à chaussures pour lui tenir chaud et lui permettre de survivre. Une employée, repasseuse de son état, était chargée de changer le coton souillé.
La petite fille grandit et fréquente l’école de filles Voltaire (Espace Savary, rue du Général Leclerc) puis l’école du Fort avant d’être mise en pension à Notre-Dame de France à Malakoff. Où la discipline est ferme et l’uniforme obligatoire : jupe plissée bleu marine, chemisier blanc, chaussettes blanches et souliers noirs, chapeau « miss ». De retour chaque fin de semaine, elle retrouve ses parents et les ouvrières ; elle évoque un « esprit de famille » car les ouvrières payées à la tâche sont considérées par leurs patrons.
Jeannine, fille unique, est tenue d’aider ses parents. Par exemple, le jour même où elle obtient son permis de conduire, elle doit assurer les livraisons dans la camionnette de la blanchisserie. Plus ingrat encore, le tri du linge avant nettoyage. Jeannine affirme que « cela apprend beaucoup sur la société ». En effet, le linge de corps sert plusieurs jours et les draps ne sont changés qu’au bout de deux mois en général.  

Fer de repasseuse n°5. Il était placé directement sur une grande plaque chauffée au charbon. L'ouvrière le saisissait par la poignée enveloppée d'un épais chiffon - pour ne pas se brûler. Puis en approchait la sole près de la joue pour en estimer le degré de chaleur avant de l'utiliser sur le linge.
Coll. privée.

Souvenirs de la guerre
Les bombardements terrifient la petite fille à l’époque qu’il s’agisse des bombes allemandes en juin 1940, explosant à l’angle des rues Curie et Breton, ou les bombes alliées visant Renault à Billancourt par la suite. La famille se réfugie alors dans la cave de la maison familiale. Jeannine qui s’occupe du ravitaillement, se remémore les longues heures dans les queues pour se procurer du lait à la Laiterie Parisienne à l’angle des rues Gervais et Lasserre ou à celle du bas de la rue Gervais. En galoches à semelles de bois avec son pot à lait à la main, elle a eu froid comme tant d’autres. Les jours fastes, il y avait un tout petit morceau de beurre. Heureusement, un maraîcher vendait salades et choux rue de l’Abbé Grégoire.
En août 1944, Jeannine voit les Allemands quitter le Fort en « se sauvant comme des lapins ». Ils abandonnent de nombreuses munitions qui s’ajoutent à celles de la guerre de 1870/71 et à celles de 1914/18, ce qui suscita longtemps l’inquiétude des habitants des Hauts d’Issy. Le 26 août 1944, ses parents vont acclamer le général de Gaulle Place de la Concorde, comme d’autres Isséens, mais sans leur fille qui en a encore une certaine nostalgie. P. Maestracci

20 mai 2012

Electricité rare - Jeu

© P. Maestracci

Savez-vous où se trouve cette plaque, pour le moins incongrue aujourd'hui où tous les logements ont l'électricité ? Ouvrez-l'œil… et le bon !


16 mai 2012

De la TIRU d'Issy à l'Isséane

Ses deux cheminées faisaient partie du paysage urbain depuis des années. Depuis 1965 exactement, date à laquelle l'usine de Traitement Industriel des Résidus Urbains fut reconstruite à l'emplacement d'un complexe de retraitement des déchets - à 4 cheminées - installé sur notre commune depuis 1889. Mais c'est en 1922 que cette Société est créée à l'initiative de la Ville de Paris.

© Panoramio.com
En 2006, son activité est définitivement stoppée en raison du non-respect des normes en matière de rejets atmosphériques. Peu après, un incendie se déclare dans l'une des deux cheminées. C'est la début de la destruction de l'usine - terminée en 2010, le 6 juin plus exactement. La dernière cheminée de 82 mètres de hauteur est détruite dans un fracas épouvantable et dans un nuage de poussière.
A la place sera construit un éco-quartier.
Depuis décembre 2007, une toute nouvelle unité, Isséane, implantée quai du Président Roosevelt traite les déchets de 21 communes des Hauts-de-Seine et 5 arrondissements parisiens. Tout en fournissant de l'énergie, suffisamment pour assurer le chauffage de 11 000 foyers !
La TIRU est morte, vive Isséane ! PCB

Et pour les nostalgiques, rendez-vous à la Galerie d'histoire de la ville d'Issy, au Musée de la carte à jouer, pour découvrir l'exposition "les nouvelles couleurs de l'industrie" (voir rubrique Musées) qui met en scène le travail extraordinaire du photographe Thierry Dehesdin - dont voici un aperçu :

http://www.dehesdin.com/Tiru/index.html



10 mai 2012

Jean Boyer. La résistance en Slovaquie. 1944-45

Jean-Baptiste Boyer, cet Isséen que vous avez pu découvrir dans la rubrique Témoignages en ce début d'année - il s'évada du camp de STO où il travaillait pour rejoindre un groupe de Français résistants en Slovaquie -vient de publier ses Mémoires : Résistants, partisans français en Slovaquie, 1944-45.


Qui sont ces Français qui, en 1944-1945, combattent aux côtés des Slovaques ?
Un groupe de prisonniers militaires français (140), enfuis des camps de Silésie et d'Autriche, dont un Saint-Cyrien, le lieutenant Georges Barazer de Lannurien, plus une poignée de civils français (58), dont Jean-Baptiste Boyer, évadés du STO (Service du travail obligatoire) en Slovaquie, vont se battre aux côtés des partisans, les premiers encadrant les seconds inexpérimentés, contre les nazis.
Le 12 août 1944, la compagnie Lannurien, rattachée à la brigade Stefánik, est créée. Les effectifs sont de 99 hommes au 28 août, puis de 145 le 2 septembre. Le maximum, 197 Français, est atteint fin octobre 1944. Tout manque, la nourriture, l'hygiène, les armes, les munitions mais malgré la dysenterie et les pieds gelés pour certains, les Français se battent. Ils assument leur choix, comme Jean Boyer, « agir pour ne pas subir », contrairement à leurs camarades restés au STO ou en Hongrie.
Par petits groupes, et sous les ordres du capitaine de Lannurien, les Français redevenus des partisans après les combats en ligne à partir du 1er novembre 1944, se fondent dans la nature des montagnes, incertains du lendemain. L'hiver est terrible. Certains maquisards, faits prisonniers par les Allemands, sont fusillés ou brûlés dans les fours à chaux.
Jean Boyer, capturé par les S.S. réussit à s'évader la veille de son exécution grâce à la complicité d'autochtones. L'arrivée de l'Armée rouge met un terme à cette guérilla des Français en Slovaquie. Il parvient à rejoindre la France le 8 juillet 1945...

En vente chez vos libraires isséens Chantelivres, Caractères et Gutenberg -  ou directement sur le site d'Atlante éditions :

6 mai 2012

8 mai 1945. La victoire - Célébration à Issy

Le RMT dans les rues d'Issy, chaque 8 mai. © A. Bétry


Cette date marque la capitulation allemande après six années de guerre. C’est à Reims que l’acte est signé, les combats devant cesser le 8 mai à 23h 01. La nouvelle est officiellement communiquée le 8 mai à 15 h. Les journaux français, britanniques (à droite) et soviétique (ci-dessous) annoncent la nouvelle. A 0h 16 le lendemain, à Berlin, les Soviétiques maîtres de la ville depuis le 2 mai, en la présence 
du général de Lattre de Tassigny, enregistrent et signent l’acte de capitulation sans condition de l’ennemi. Des poches de résistance subsistent encore après cette reddition à Dunkerque, Lorient, Saint-Nazaire.

Jusqu’en 1958, le 8 mai est jour férié, mais afin d’alléger le nombre de jours fériés il est décidé que la célébration se ferait le deuxième dimanche du mois de mai.
En 1965, 20e anniversaire de la victoire, le 8 mai est exceptionnellement déclaré férié.
Jusqu’en 1981, une célébration en fin de journée fait office de commémoration.
Par la loi du 23 septembre 1981, François Mitterrand rétablit et le jour férié et la commémoration. Depuis, le 8 mai est jour férié et reconnu comme fête nationale.

A Issy-les-Moulineaux, la journée est marquée par la présence du RMT, Régiment de Marche du Tchad, unité filleule de notre cité (voir rubrique Actualités). La présence du drapeau et sa garde signifie que le colonel commandant l’unité est présent. Un détachement du 2e Régiment d’infanterie de la Garde républicaine (également unité filleule) défile ce même jour. Illustre unité au passé glorieux, elle appartient à la 2e D.B. du général Leclerc durant la Deuxième Guerre mondiale.

8 mai 2011, André Santini, la Générale Valérie André, le général Glavany, M. Gouzel.
 © A.Bétry.

Le RMT est depuis juillet 2010 installé à Meyenheim (68) en Alsace. Il a participé en 2009 à l'évaluation technique du système FÉLIN (fantassin à équipement et liaisons intégrées) ci-dessous, et depuis 2011 il est doté du nouveau véhicule blindé de combat de l'infanterie (VBCI). 


© A. Bétry
Pour en savoir plus :

Ce même 8 mai 1945, une sévère répression sévit en Algérie à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois. Pour la première fois un drapeau vert et blanc est sorti au cours de la célébration de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le 1er novembre 1954, jour de la Toussaint, avec l’assassinat d’un couple d’enseignants, la rébellion reprend ; ce qui deviendra la Guerre d’Algérie et l’accession à l’indépendance du pays durera jusqu’en mars 1962. A. Bétry




Elle court, elle court… - Réponse

Cette ravissante tortue se trouve au n°33 de la rue du colonel Avia, dans un patio entre deux immeubles modernes.


© D. Hussenot.
Rappelons que le colonel Pierre Avia (1888-1956) fut le plus jeune capitaine de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut le chef d'état-major des FFI de l'Île de France. Son nom fut donné à cette rue en 1975.

3 mai 2012

Simone Michel-Lévy, compagnon de la Libération

Chevalier de la Légion d'Honneur, Compagnon
de la Libération, Croix de guerre 39/45 avec palme,
Médaille de la Résistance.
© XDR.
Née dans le Jura le 19 janvier 1906, Simone déménage avec sa famille dans l’Aisne où elle passe le brevet élémentaire pour rentrer à seize ans et demi dans l’administration des PTT. 
En 1939 elle est contrôleur-rédacteur et, quelques mois après l’armistice de juin 1940, elle entre en décembre dans la Résistance. 1941 marque sa participation à la création du réseau « Action PTT ».
Elle se déplace beaucoup pour développer divers systèmes de communications clandestins : boîtes à lettres, postes émetteurs dans le Sud-Ouest, en Bretagne et en Normandie.
En 1942, le réseau Action PTT entre en contact avec la « Confrérie Notre-Dame » du colonel Rémy et une extraordinaire organisation d’acheminement de courrier et d’appareils radio se met en place : dépôts de sacs plombés en gare de Lyon et gare Montparnasse, acheminement par voies aériennes et maritimes par chalutiers si nécessaire.

Trahie par son chef opérateur radio, la Confrérie Notre-Dame se démantèle, et le soir du 5 novembre 1943 Simone Michel-Lévy tombe dans un rendez-vous piège boulevard du Montparnasse au café le François Coppée. Transférée à la Gestapo de la rue des Saussaies, puis internée à Fresnes puis à Compiègne, elle arrive le 3 février 1944 au camp de Ravensbrück. En avril, elle est envoyée en Tchécoslovaquie pour travailler en usine. Avec deux autres déportées, elles ralentissent la chaîne de production de munitions et endommagent le matériel de presse. La sanction est de 25 coups de bâtons devant les camarades du camp.
Le 10 avril 1945, Simone Michel-Lévy, Hélène Lignier et Noémie Suchet partent pour le camp de Flossenbürg où elles sont pendues le 13, dix jours avant la libération du camp. A. Bétry

Issy-les-Moulineaux, le 27 avril 2012, journée de la déportation. L'UFAC dépose une gerbe sous la plaque
située dans le hall d'entrée de Orange-Labs, (ex SRCT - service de recherches et du contrôle technique),
avenue du général Leclerc. © A. Bétry.




1 mai 2012

Conférence - les pionnières de l'aviation

Jeudi 26 avril, Bernard Marck, en pleine action. © A. Bétry
Bernard Marck, devant une assistance passionnée réunie comme d'habitude à la Résidence du Parc, nous a fait revivre les exploits de ces aviatrices exceptionnelles - à commencer par les aéronautes, telles Elisa Garnerin que l'on voit sur la photo ci-dessus Louise Poidevin ou Sarah Bernhardt, la comédienne,  qui au XIXe siècle s'envolaient en ballon à leurs risques et périls.

Puis, avec le XXe siècle et les premiers avions, Issy-les-Moulineaux fait sa place dans l'histoire de l'aéronautique avec des noms aussi connue que Marie Marvingt, "la fiancée du danger", Helène Dutrieux qui obtient son brevet d'hélicoptère en 1959 (à plus de 80 ans !) et dont on a eu la chance d'écouter un enregistrement 78 tours ! ou Hélène Boucher  qui, sur Caudron (fabriqué à Issy, voir rubrique Aviation), remporte le record du monde de vitesse en 1934, peu de temps avant de se tuer.

Merci à toute l'équipe pour cette organisation, et tout spécialement à la directrice de la Résidence du Parc. PCB