27 septembre 2015

2015 - un cru prometteur pour Issy


Yves Legrand, septembre 2015. © A. Bétry

Au rythme des saisons, les raisins d’Issy,  élevés avec amour par Yves Legrand, sont récemment passés de l’état solide à l’état liquide. Les grappes de chardonnay et de pinot  ont été vendangées et pressées sous les pieds des écoliers de CM2 de l’école Louise Michel (ci-dessous). Vingt-trois ans que la tradition perdure avec chaque année une classe différente. 


En plein travail. © A.Bétry






Le millésime 2015 s’annonce être un bon cru. Le soleil a fait son œuvre ; la fermentation poursuivra et la production sera voisine des quelque 300 bouteilles habituelles. Chacune sera personnalisée grâce à la créativité des élèves qui, eux-mêmes, assurent la fabrication des étiquettes.

Pressoir manuel. © A.Bétry


Les membres de la Confrérie Saint Vincent d’Issy (ci-dessous), à l’occasion de rencontres (des chapitres selon le terme adéquat), sont les gardiens des traditions vinicoles de notre cité anciennement et immensément viticole. Dans leurs magnifiques costumes et à l’occasion de manifestations, ils aiment se retrouver et faire connaître leurs coutumes et leurs traditions. In Vino Veritas… "Dans le vin, la vérité" (avec modération, bien sûr), comme disait Pline l'Ancien ! A.B.


Chapitre de la confrérie Saint-Vincent. © A.Bétry



23 septembre 2015

Danièle Gauthier, artiste peintre sculpteur

Danièle est née en 1945 à Lille. Toute son enfance a été bercée par les Arts : 
la sculpture (grand-père sculpteur sur bois) et la musique (père, premier prix de violon au conservatoire de Lille et mère également violoniste concertiste).

Danièle dans son atelier.

Les débuts à Issy
Elle se découvre une vocation pour l’enseignement et devient institutrice (École Normale de Lille). Elle commence sa carrière à Lille puis arrivée sur Paris, sur les conseils d’amis très proches, elle s’installe à Issy-les-Moulineaux en 1970 . Dès 1974, elle exercera son activité professionnelle à l’école Paul Bert puis à celle des Ajoncs où elle termine sa carrière en 2000.
En 1983, suite à la sollicitation d’un ami, elle décide de prendre des cours au CEAP d’Issy-les-Moulineaux avec M. Jac Adam et M. Jean- Marie Béchet. Elle découvre la peinture, le modelage et le dessin « modèles vivants ». Une passion naît et ne la quittera plus. Elle enchaîne les stages d’arts graphiques et de modelage aux « Arcades » à Issy-les-Moulineaux. Chaque année elle va dans les Cévennes afin de participer à un atelier animé par un grand artiste contemporain : M. Jean-Marc Scotti.

Les récompenses
Danièle a obtenu plusieurs prix :
- En 1994, 1er prix de peinture à Lille.
- En 2002, médaille à Conflans-Sainte-Honorine dans le cadre du Marché de l’Art.
- En 2003, prix de peinture à Issy-les-Moulineaux lors de la Journée du Patrimoine.

Elle a participé à de nombreux salons (Chaville, Vanves…), marchés de l’Art (Conflans, Issy-les-Moulineaux…), à des expositions de groupes : Chaville, Vanves et Châtillon ; et personnelles : Galeries de Viroflay, Meudon, Versailles, Artitude à Paris et au Château de la Verrerie, dans le Luberon.


Sa technique
Danièle travaille de mémoire, elle exploite les souvenirs de ses voyages ou de son passé personnel. Elle adore découvrir de nouveaux pays qui sont sources d’inspirations. Elle réinvente les paysages (ci-dessous) : les lignes parfois abstraites deviennent figuratives, les couleurs lumineuses lui permettent de créer une harmonie d’équilibre et de sensibilité.
Le point de départ d’une œuvre : c’est une construction de lignes organisées et une maîtrise des couleurs de la palette (couleurs chaudes) ; nous pouvons la qualifier de « Coloriste ». Jamais elle n’oublie le thème mais se plie à l’évolution du tableau et s’adapte. L’œuvre l’entraîne. Elle travaille, dans un premier temps rapidement, puis revient de nombreuses fois sur la création pour aller plus loin dans sa recherche sans détruire la spontanéité du début.
Son œuvre est liée à son activité de modelage qui lui permet d’intégrer la notion de volume. Les Arts Graphiques lui ouvrent également d’autres horizons.

"Mon travail n'a de limite que l'infini". Danièle Gauthier.

Danièle a toujours été sensible à l’Art quelque soit sa forme ; elle s’est engagée par hasard et continue depuis plus de trente ans à le pratiquer. Elle constate que cette activité devient essentielle à sa vie. C’est un besoin qui lui permet de s’isoler, c’est aussi une recherche qui la fait évoluer dans son parcours.
Elle s’exprime ainsi : « Peindre est une rencontre avec soi-même qui fait avancer jusqu’à des limites ignorées mais c’est également une rencontre et un partage avec les Autres. Les œuvres sont faites pour être montrées, partagées et elles n’existent que si elles sont vues. Le regard extérieur apporte beaucoup ; une reconnaissance naturellement mais aussi des critiques qui font avancer et progresser. C’est aussi le plaisir du cheminement, teinté d’inquiétude et l’aboutissement qui éteint l’angoisse de la création. Ma plus grande satisfaction c’est de constater l’évolution de mon travail qui n’a de limite que l’infini ».
Micheline Meyniel/Nicole Rousset


Pour la découvrir

PROCHAINE EXPOSITION : du 6 au 15 octobre 2015, de 15 h à 19 h .
Galerie 43, 43 rue Vandrezanne, 75013 Paris
où Danièle vous accueillera avec plaisir. Elle sera présente tous les jours.

Il est possible de visualiser ses œuvres sur internet  https://sites.google.com/site/recreationassociation/aa-gauthier-daniele

et de la joindre directement sur son mail : gauthierdaniele@orange.fr 
(06 63 21 12 45)


20 septembre 2015

Succès des grognards… et d'Alain Pigeard à Issy

Et oui, le soleil était au rendez-vous et le Musée français de la carte à jouer en fête ce dimanche 20 septembre 2015…


Christophe Provot, maire-adjoint à la Culture ; Alain Pigeard ; M. le Maire André Santini ; l'un des membres du 16e Régiment d'Infanterie Légère. © A. Bétry

Sur l'esplanade, les hommes du 16e Régiment d'Infanterie Légère, venus de Villers-Marmery (Marne),  avaient monté leur camp et s'entraînaient au maniement des armes, devant les enfants médusés.

Alain Pigeard. © A. Bétry




Et à 15h, dans la grande salle du musée, Alain Pigeard, président du Souvenir Napoléonien, qui vient de publier l'Histoire de la Grande Armée (éditions de la Bisquine), prenait la parole et nous faisait revivre, carte à l'appui, les derniers jours de cette Grande Armée obligée de déposer les armes dans notre ville le 3 juillet 1815, après la défaite de Waterloo.




Merci à tous pour ce moment inoubliable. PCB

© A. Bétry

Pour les passionnés et vous étiez nombreux, voici le détail des troupes engagées dans notre ville et les communes limitrophes (archives d'Alain Pigeard).

Armée prussienne 
1er corps Ziethen
               1re brigade Steinmetz ;
               2e brigade Pirch II
               3e brigade Jagow
               4e brigade Henkel
               Cavalerie de réserve Röder avec Brigade Treskow et Brigade Lützow
               Artillerie de réserve Lehmann

2e corps Pirch 1er
              5e brigade Tippelskirchen
              6e brigade Krafft
              7e brigade Brause
              8e brigade Langen
              Cavalerie de réserve Jurgass avec Brigade Thümen, Brugade Schulenburg, Brigade Sohr
              Artillerie de réserve Roeh

3e corps Thielmann
             9e brigade Borcke
             10e brigade Kemphen
             11e brigade Luck
             12e brigade Stüpnagel
             Cavalerie de réserve Hobe avec Brigade Marwit, Brigade Lottum
             Artillerie de réserve Mohnhaupt

4e corps Bülow von Dennewitz
             13e brigade Hacke
             14e brigade Ryssel
             15e brigade Losthin
             16e brigade Hiller
             Cavalerie de réserve prince Guillaume de Prusse avec Brigade Sydow, Brigade Schwerin,
             Brigade Watzdorff
            Artillerie de réserve Bardeleben

© A. Bétry
Armée française

3e corps Vandamme (10454 hommes)
             8e division Lefol (Brigades Billiard et Corsin)
             10e division Habert (Brigades Gengoult et Dupeyroux)
             11e division Berthezène (Brigades Dufour et Lagarde)
             21e division (détachée du 6e corps)
             3e division de cavalerie légère Domon (Brigades Dommanget et Vinot)

4e corps Vichery (9566 hommes)
             12e division Pécheux (Brigades Rome et Schoeffer)
             13e division Vichery (Brigades Le Capitaine et Desprez)
             14e division Hulot (Brigades Hulot et Toussaint)
             7e division de cavalerie Vallin ( Brigades Vallin et Berruyer)

2e corps de réserve de cavalerie Exelmans (2000 hommes)
             9e division Strolz
             10e division Chastel

3e corps de réserve de cavalerie Kellermann (1752 hommes)
            11e division Lhéritier
            12e division Roussel d'Hurbal

4e corps de réserve de cavalerie Milhaud (1127 hommes)
            13e division Watier de Saint-Alphonse
            14e division Delort

Garde impériale (11022 hommes)
            Infanterie Drouot
            Cavalerie Lefèbvre-Desnouettes

16 septembre 2015

Journée du Patrimoine 2015 - dimanche 20 septembre

Comme nous vous l'avons déjà annoncé, Historim et le Musée français de la carte à jouer se sont réunis pour vous proposer 
ce dimanche 20 septembre 2015 un après-midi napoléonien.

Buste de l'Empereur. Musée Napoléon de Cendrieux
(Dordogne). © A. Bétry


Dès 13 heures, les grognards du "16e Régiment d'Infanterie Légère" installeront leur campement au musée et proposera diverses activités : école du soldat, relève de la garde, etc. Des jeux du Premier Empire seront également organisés.




Enfin à 15 heures, vous pourrez assister à la conférence d'Alain Pigeard (à gauche), historien, écrivain, président du Souvenir napoléonien qui viendra vous raconter les derniers combats qui se sont déroulé dans notre ville et alentour, début juillet 1815, après la défaite de Waterloo. Combats que nous avons évoqués sur le site : http://www.historim.fr/2015/06/3-juillet-1815-la-fin-des-cent-jours.html





Rendez-vous au musée, 16 rue Auguste Gervais, Issy, dès 13 heures.


Pupilles de la Garde. Musée Napoléon de Cendrieux (Dordogne). © A. Bétry

13 septembre 2015

Leclerc - août 1944

Dépôt de gerbes devant le buste du général Leclerc,
Square Bonaventure Leca, 30 août  2015. © A. Bétry

Le 30 août dernier était célébrée la libération de notre ville. Les dépôts de gerbes se sont déroulés, selon l’itinéraire rituel suivant : place « Groupe Manouchian » ; parc de la Résistance zac Sainte Lucie ; buste de Jean Moulin, avenue Jean Monnet ; buste du général de Gaulle, place du 8 mai ; buste du général Leclerc, square Bonaventure Leca (ci-dessus) ; monument aux Morts, square Bonaventure Leca.

M. Jean Quillard, président de l’Association des Combattants volontaires d’Issy, dans son allocution rappela le rôle joué par le RMT, unité marraine de notre ville dans la libération de Paris et principalement celui du capitaine Dronne (plaque ci-dessous) qui, à la tête de ses hommes pour la plupart Républicains espagnols avaient foncé sur la capitale afin d’être les premiers à libérer Paris, le 24 août 1944. Ils sont la 9e compagnie (la Nueve) de cette prestigieuse unité du Régiment de Marche du Tchad, lui même composante de la 2e Division Blindée du général Leclerc.

 Le général Leclerc, avec sa 2e DB, avait fait le serment le 2 mars 1941 après la prise de Koufra qu'il ne s'arrêterait que lorsque Strasbourg serait libéré, le drapeau tricolore hissé sur la flèche unique de la cathédrale.

Ce 30 septembre 2015, M. André Santini rappelle la participation des résistants FTP et FFI dans la libération d’Issy, et leur présence à la mairie, lieu principal de leur regroupement. A.B.

Marche de la 2e Division Blindée – Paroles de André Ledur et Clowez 

Après le Tchad, l'Angleterre et la France 
Le long chemin qui mène vers Paris 
Le coeur joyeux tout gonflé d'espérance 
Ils ont suivi la gloire qui les conduits. 
Sur une France, une croix de Lorraine, 
L’écusson d'or, qu'on porte fièrement, 
C'est le joyau que veulent nos marraines, 
C'est le flambeau de tous nos régiments.

REFRAIN

Division de fer toujours en avant 

Les gars de Leclerc passent en chantant. 

Jamais ils ne s'attardent, la victoire n'attend pas 
et chacun les regarde 
saluant chapeau bas. 

Division de fer toujours en avant 

Les gars de Leclerc passent en chantant. 

D.B. vive la deuxième DB ! 
. 


Ils ont vécu des heures merveilleuses 

Depuis Koufra, Ghadamès et Cherbourg. 

Pour eux Paris fut l'entrée glorieuse 

Mais ils voulaient la Lorraine et Strasbourg, 
Et tout là-haut dans le beau ciel d'Alsace 

Faire flotter notre drapeau vainqueur 

C'est le serment magnifique et tenace 

Qu'ils avaient fait dans les heures de douleur


Ils ont connu des brunes et des blondes 

Dans les pays qui les ont vus passer 
Mais dans leur coeur un seul amour au monde 

Notre pays qu'ils viennent délivrer. 

C'est pour eux tous dans un doux coin de France 
La fiancée qui attend le retour, 
Elle oubliera tous les jours de souffrance 

Quand la victoire lui rendra son amour.

Au coin du feu dans la paix radieuse, 

Très fièrement auprès de leurs enfants 

Ils conteront l'histoire merveilleuse 

Des bataillons de notre régiment 

Gars de Leclerc sera le mot de passe 

Qui groupera la poignée de français 

Disant "malgré" quand la défaite passe 

Restant debout, ne se rendant jamais.



A vos agendas. Dimanche 20 septembre, à partir de 13 h, retrouvez les grognards de Napoléon au Musée français de la Carte à jouer. Et, à 15 h, conférence d'Alain Pigeard, président du Souvenir Napoléonien.

9 septembre 2015

Gévelot - l'incendie à travers les archives de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris

A trois reprises Historim a évoqué ce terrible incendie qui ravagea les usines Gévelot le 11 juillet 1973:

http://www.historim.fr/2013/11/gevelot-la-cartoucherie-dissy-les.html

http://www.historim.fr/2013/11/gevelot-incendie-meurtrier-issy-11.html

http://www.historim.fr/2013/11/gevelot-1973-temoignage-inedit-dun.html

Aujourd'hui, un documentaire, Sauver ou Périr, signé Anaïs Jaunay, pour "Planète A & E", fait à partir des archives de la  Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris nous fait revivre cet épisode tragique de notre ville. 4 parties, dont la première "Plan Rouge" nous concerne directement.

https://www.youtube.com/watch?v=iFVTu7cMMgQ  …  à partir de la 11e minute !

A découvrir au plus vite.
Merci à Jean-Claude, l'un des acteurs de cette tragédie. PCB.

6 septembre 2015

4 septembre 1871 - le testament du bienfaiteur Lasserre

Le Forum fut un beau succès. Et pour nous qui avons rencontré beaucoup de futurs adhérents, et pour la jeune maison d'éditions Quelle Histoire qui a publié 
l'Histoire d'Issy-les-Moulineaux (pour les 6-10 ans). Reprenons dès maintenant nos bonnes habitudes avec la publication régulière d'articles sur le site.

La maison de retraite et le dispensaire ont été créés grâce au bienfaiteur dont ils portent le nom. Le 4 septembre 1871, le testament du chirurgien René-Paul Lasserre est en faveur du Bureau de Bienfaisance de la commune. Ce don est accepté en 1873. Il consiste en une maison avenue de l’Hôtel de Ville (de nos jours Jean Jaurès) et une rente de 3000 francs destinées à l’entretien de sept familles pauvres sélectionnées par le Bureau. Quelque années plus tard, les bénéficiaires sont plus nombreux et il faut des bâtiments nettement plus grands pour la nouvelle maison de retraite Lasserre ainsi qu’un dispensaire accolé donnant sur la rue Étienne Dolet. L’architecte choisi est Émile Delaire (1866-1923) qui est l’architecte communal. Le budget initial est de 215 695 francs mais le chantier coûte 329 613 francs, soit 77 918 de plus.

Façade principale de l'ancienne maison Lasserre.
Ph. P. Maestracci
La maison de retraite est construite en U autour d’un jardin fermé par une grille donnant sur l’avenue. Les bâtiments de deux étages sont soignés avec les signes caractéristiques de l’architecture populaire de la fin du XIXe siècle (photo ci-contre). Les murs sont recouverts de briques jaunes et agrémentés de lignes de briques rouges horizontales et verticales. Un fronton triangulaire surmonté d’un clocheton domine l’ensemble. En-dessous sont superposés du haut vers le bas une horloge, une grande plaque rectangulaire avec l’inscription Ville d’Issy-les-Moulineaux, un profil féminin dans un médaillon et une autre plaque plus petite. Entre le premier et le deuxième étages, des cabochons de grès flammés turquoise caractéristiques de la Belle Époque ponctuent une corniche reposant sur de petits modillons. Les cintres bicolores des fenêtres ont un claveau en pierre au centre et deux sur les côtés. L’ensemble est achevé en 1899 et inauguré l’année suivante par Émile Loubet, président de la IIIe République.

Le personnel mixte de la maison de retraite est sous l’autorité d’un médecin et d’une surveillante. Le budget est géré par l’économe qui est le receveur municipal (E. Porte en 1900). Les recettes étant de 23 047,74 francs et les dépenses de 19 583,97 francs, le solde est largement positif : 21 093,43.

Les conditions d’admission pour les pensionnaires sont très précises. Il faut être français, vivre seul, avoir plus de 65 ans et être incapable de gagner sa vie en travaillant. En outre, il faut résider dans la commune depuis au moins 5 ans consécutifs lors de la demande et avoir résidé 15 ans minimum dans la commune. De plus, en cas de revenu (forcément modeste), il faut l’abandonner à la maison de retraite. Enfin, la mendicité y est interdite sous peine de privation de sortie pendant un mois et d’exclusion si récidive ! En revanche, sauf contrordre médical, les résidents sont incités à travailler dans la mesure de leurs possibilités.
Quant à la nourriture, trois repas sont prévus chaque jour. Le petit-déjeuner à 8 heures se compose d’une soupe ; le repas de midi comprend de la viande, des légumes et un dessert (qui ne doit pas coûter plus de 10 centimes). Le dîner est servi à 18 heures avec soupe, viande ou légumes, dessert. Le régime alimentaire journalier prévoit 500 g de pain blanc, 250 g de viande ou poisson, 130 g de légumes, 30 cl de vin, 50 cl de potage (ou 25 cl s’il est remplacé par du lait). 

Au XXIe siècle, la maison de retraite a été déplacée et métamorphosée en EHPAD installé rue Séverine près de l’hôpital Corentin Celton. Les anciens bâtiments ont été transformés en immeubles d’habitation. P. Maestracci.

Détail de la façade.  Entre les fenêtres cintrées du 1er étage se détache un médaillon avec le profil de Marianne, symbole républicain. Au-dessous, la plaque indique Maison Lasserre 1817-1899 ; les dates correspondent à celle du testament et à celle de la construction de la nouvelle maison de retraite. On distingue le monogramme I et M en métal noir sur les fers de renfort, manifestant ainsi qu’il s’agit d’un bien communal. Ph. P. Maestracci.