Le café, pourtant connu dans la capitale depuis 1657, ne devient une boisson à la mode en 1669 à Issy. Cette anecdote est tirée d’un livre érudit et passionnant de Patrick Rambourg, Histoire du Paris gastronomique du Moyen Age à nos jours (Perrin, 2023).
« On dit aussi que l’ambassade ottomane de Mehmet IV, Soliman Aga Mustapha Roca donne à la bonne société parisienne le goût du café… Il arrive dans le village d’Issy, près de Paris, à la fin du mois d’octobre 1669… et loge chez Monsieur de La Bazinière où beaucoup de gens le vont voir par curiosité.»
« On dit aussi que l’ambassade ottomane de Mehmet IV, Soliman Aga Mustapha Roca donne à la bonne société parisienne le goût du café… Il arrive dans le village d’Issy, près de Paris, à la fin du mois d’octobre 1669… et loge chez Monsieur de La Bazinière où beaucoup de gens le vont voir par curiosité.»
Monsieur de La Bazinière, propriétaire du Petit-Olympe étant embastillé depuis trois ans, le plus vraisemblable est que l’ambassade soit hébergée chez la riche famille de La Haye. La propriété était en face du Séminaire. Un article sur le site paru le 13 mai 2019, est consacré à un illustre visiteur, Molière.
A.Bétry |
Le premier établissement qui sert ce café, qualifié ainsi de café, est celui de l’arménien Pascal. Mais le café parisien le plus ancien de nos jours est le Procope, fondé par Francesco Procopio, rue des Fossés Saint-Germain.
La Comédie-Française s’y est installée en1689 pour quelques décennies ; c’est pour cela que la rue a pris le nom de l’Ancienne-Comédie. Le Procope, transformé en restaurant à la fin du XIXe siècle, existe toujours.
P. Maestracci
P. Maestracci
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