Philippe Fabian explique comment il travaille : « J’ai la chance de pouvoir travailler tous les jours, c’est un fil que je tire. » Il prend des photos chaque jour mais n’en garde qu’une. Dans certains cas, il laisse l’objectif ouvert 15 minutes pour obtenir 440 clichés mettant en valeur un mouvement. Le résultat est imprimé sur toile ou sur une feuille d’aluminium ; son motif est ensuite recouvert d’encre, d’acrylique, de « jus coloré », voire de sable. Il faut « rendre visibles les ondes qui nous traversent, la Voie lactée [et créer] un réseau qui se greffe sur le réel. »
Elles sont vendues à des collectionneurs isséens mais pas seulement, des entreprises ou la DRAC qui achète aussi des vidéos. Elles sont présentées dans des galeries coréennes, parisiennes comme Enseigne des Oudin (4 rue Martel, 75010 Paris) en octobre. Philippe Fabian a aussi honoré une commande de la Manufacture des Gobelins ; son travail sera reproduit sur un carton pour une tapisserie de haute lice.
Un grand merci à l’artiste qui nous a expliqué avec une passion communicante son travail de tous les jours pour un magnifique résultat.
P. Maestracci
Séries Un autre rivage et Paysages infinis
Le paysage, lieu de contemplation,
rêve de lumière
La peinture sur le tirage photographique au moyen de touches qui évoquent la multitude des pixels de la photographie d’origine explore la frontière entre le réel et l'abstraction au travers de la représentation de souvenirs-sensations.
Ces paysages, perception de la lumière mais aussi du temps dans un paysage-songe insaisissable, reflètent plusieurs états d’une réalité mouvante, à la fois projection d’un lieu géographique précis à un moment donné, et en même temps un lieu de contemplation, représentation métaphorique de la lumière et du temps en mouvement.
Philippe Fabian
06 84 77 98 65
www.philippe.fabian.com
https://vimeo.com/philippefabian
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