L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par une société de gens de lettres est la référence absolue des connaissances au XVIIIe siècle. Le nom d’encyclopédie, d’origine grecque, désigne l’ensemble du savoir.
| Rue Jean-Jacques Rousseau. De nombreux immeubles de bureaux dans ce quartier du Val de Seine. |
Lebreton « Imprimeur ordinaire du Roy » et son collègue Briasson commandent à Diderot de traduire la Cyclopaedia de l’anglais Chambers parue à Londres en 1728. Mais Diderot décide avec le concours du savant d’Alembert de ne pas se contenter d’une simple traduction pour faire imprimer 17 volumes de textes et 11 de planches avec des milliers d’articles, 20 millions de mots et 10 000 pages. Le premier volume paraît en 1751 et le dernier en 1766. Ces deux encyclopédistes les plus connus ont donné leur nom chacun à une rue isséenne. La rue Diderot en plein centre ville prolonge la rue Auguste Gervais ; d’Alembert est le nom d’une rue et d’une place près de l’église Saint-Étienne.
| Boulevard Voltaire. Ouvert sous le Second Empire pour aller vers Vanves. |
D’autres philosophes ont participé à l’aventure comme Voltaire qui a rédigé des articles sur l’élégance ou l’esprit et dont le boulevard mène à Vanves. Jean-Jacques Rousseau, dont la rue relie le boulevard Garibaldi à la place Gévelot, a conçu plusieurs articles sur la musique.
Mais le nom de Montesquieu, auteur de l’article sur le goût est oublié. Mais c’est aussi le cas du chevalier de Jaucourt totalement méconnu, pourtant mécène de l’entreprise et auteur de milliers d’articles. Ce savant s’est passionné pour la botanique, la chimie, la pathologie, la politique et l’histoire de Paris etc...
P. Maestracci
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