Adolescence et formation
Grégoire Miret réussit le BEPC avec mention mais privilégie l’entrée aux Beaux-Arts plutôt que d’aller au lycée en seconde. En effet depuis l’enfance, dit-il : « je dessinais avec facilité et échangeais une caricature du Proviseur contre un devoir de maths. » Son père lui donne un an pour réussir sous peine de devoir aller au lycée. Grégoire Miret est accepté aux Beaux-Arts à Caen puis à Clermont-Ferrand l’année suivante. L’école est abritée dans la Halle aux Grains tout près de la préfecture du Puy-de-Dôme. En deux ans, il réussit le CAFAS (Certificat d’Aptitude à la Formation Artistique), ce qui lui permet de passer le concours d’entrée aux Beaux-Arts à Paris. Il « monte à Paris en 1ère classe » et choisit l’atelier de Chapelin-Midy.
Celui-ci venait une fois par mois vérifier le travail de ses étudiants. En parallèle, Grégoire Miret, passionné de dessin animé, s’inscrit à l’Ecole des Métiers d’Art (futur musée Picasso) installée rue de Thorigny dans le IIIe arrondissement. Il n’y reste qu’un trimestre car il refuse de suivre tous les cours, certains ne lui apportaient rien.
Il loge alors dans une chambre de bonne dans un immeuble du boulevard Malesherbes.
Dans son bureau |
Arrivée dans la commune
Vie Professionnelle jusqu’en 2002
Grégoire Miret monte trois entreprises (MDP, Ex-Aequo et Socrate et Associés) pour « promouvoir des produits de consommation » alimentaires (chocolat, alcool), « la bagnole » et la parfumerie. Il commence par le conditionnement des produits (emballage, étiquettes, modes d’emploi) avant de s’attaquer aux outils de promotion et des réseaux de vente puis de s’occuper de la formation de spécialistes pour l’automobile. « Dans mon métier, je ne faisais que ce que je voulais. »
Retour aux sources
Laissons-le conclure : « Je suis dans mon univers. »
Texte et photographie : P. Maestracci
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