A son retour de captivité il s’attelle à vouloir éradiquer les maux de l’époque : émeutes et ruine du royaume.
« Mes recherches n’ont d’autre but que le progrès de l’art et le bien général. La nourriture du peuple est ma sollicitude ; mon vœu, c’est d’en améliorer la qualité et d’en diminuer le prix. »
Professeur au Collège de pharmacie et à l’Ecole de boulangerie, un Traité sur la culture et les usages des pommes de terre connaît à l’époque un grand succès.
Le roi complimente son auteur, Parmentier :
« La France vous remerciera un jour d’avoir trouvé le pain des pauvres ».
Parmentier, en 1772, est apothicaire major des armées françaises sous le règne de Louis XIV.
Parce qu’intéressés par les mesures d’hygiène et de secours aux pauvres, les comités révolutionnaires se penchent sur ce nouveau tubercule.
Si bien que Parmentier est reconnu bienfaiteur de l’humanité, et Premier pharmacien des armées en 1800. Auteur du Formulaire pharmaceutique des hôpitaux militaires, il compte parmi les fondateurs du Service de santé des armées avec Percy, Coste, Larrey et Heurteloup.
Sépulture d'Antoine-Auguste Parmentier au cimetière du Père Lachaise |
La production de la pomme de terre en Chine est de
94 362 175 tonnes par an.
L’Inde arrive en deuxième rang et le troisième est l’Ukraine avec 21 356 320 tonnes par an.
La France se situe au huitième rang avec 8 987 220 tonnes par an, soit une production par habitant de 133,546 kg et une consommation annuelle de 47 kg par habitant.
Une rue d'Issy-les-Moulineaux, entre les rues Séverine et Foucher-Lepelletier, porte le nom de cet illustre personnage.
A. Bétry
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