Louis Niedermeyer, né le 27 avril 1802 à Nyon en Suisse et mort le 15 mars 1861 à Paris, fut un compositeur et professeur de musique suisse.
Après avoir entrepris des études musicales à Vienne, il les poursuit en 1819-20 à Rome puis à Naples. De retour en Suisse, il donne des leçons de piano, compose des opéras et des mélodies (mises en musique de textes poétiques), telle « Le Lac » en 1825, inspiré par un poème de Lamartine. Niedermeyer s’installe à Paris en 1836 où il donne de nouveaux opéras… aux succés limités !
Lors de la révolution de 1848, il demande et obtient, avec l’appui du futur Napoléon III, la nationalité française afin de pouvoir exercer ses droits d’électeur au début de la Seconde République (régime républicain du 24 février 1848 jusqu’à la proclamation en 1852, de Napoléon III comme empereur) en 1849, Niedermeyer s’oriente vers la musique d’église.
Puis, faisant suite à l’institut royal de musique religieuse ouvert en 1818 par Alexandre Choron, il fonde en 1853 "l’Ecole de musique religieuse et classique" qui ouvre en octobre de la même année au 10, rue Neuve-Fontaine-Saint-Georges (aujourd’hui rue Fromentin dans le 9e). Elle fonctionne en internat. Niedermeyer et Camille Saint Saens y enseignent le piano. L’établissement, plus connu sous le nom d’Ecole Niedermeyer va successivement s’installer au passage des Beaux-Arts près de Pigalle, puis en 1896 à la Villa d’Auteuil (bd d’Auteuil). L’école peut s’enorgueillir d’instruire des musiciens comme Gabriel Fauré, Camille Saint Saens et André Messager.
A la mort de Louis Niedermeyer en 1861, l’école sera dirigée par son fils puis par son beau-fils Gustave Lefèvre en 1865.
En 1922-23, le bail de la Villa d’Auteuil venant à expiration, l’école acquiert une spacieuse demeure à Issy-les-Moulineaux : l’ancienne propriété du sénateur Gervais, au 2, rue de l’Egalité où elle subsistera jusqu’en 1930.
Après avoir entrepris des études musicales à Vienne, il les poursuit en 1819-20 à Rome puis à Naples. De retour en Suisse, il donne des leçons de piano, compose des opéras et des mélodies (mises en musique de textes poétiques), telle « Le Lac » en 1825, inspiré par un poème de Lamartine. Niedermeyer s’installe à Paris en 1836 où il donne de nouveaux opéras… aux succés limités !
Lors de la révolution de 1848, il demande et obtient, avec l’appui du futur Napoléon III, la nationalité française afin de pouvoir exercer ses droits d’électeur au début de la Seconde République (régime républicain du 24 février 1848 jusqu’à la proclamation en 1852, de Napoléon III comme empereur) en 1849, Niedermeyer s’oriente vers la musique d’église.
Puis, faisant suite à l’institut royal de musique religieuse ouvert en 1818 par Alexandre Choron, il fonde en 1853 "l’Ecole de musique religieuse et classique" qui ouvre en octobre de la même année au 10, rue Neuve-Fontaine-Saint-Georges (aujourd’hui rue Fromentin dans le 9e). Elle fonctionne en internat. Niedermeyer et Camille Saint Saens y enseignent le piano. L’établissement, plus connu sous le nom d’Ecole Niedermeyer va successivement s’installer au passage des Beaux-Arts près de Pigalle, puis en 1896 à la Villa d’Auteuil (bd d’Auteuil). L’école peut s’enorgueillir d’instruire des musiciens comme Gabriel Fauré, Camille Saint Saens et André Messager.
A la mort de Louis Niedermeyer en 1861, l’école sera dirigée par son fils puis par son beau-fils Gustave Lefèvre en 1865.
En 1922-23, le bail de la Villa d’Auteuil venant à expiration, l’école acquiert une spacieuse demeure à Issy-les-Moulineaux : l’ancienne propriété du sénateur Gervais, au 2, rue de l’Egalité où elle subsistera jusqu’en 1930.
© A. Bétry
Le15 mars 1990, André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux, ancien ministre, en présence de Jacques Chailley, musicologue a procédé au baptême de l’Ecole nationale de musique en "Conservatoire Niedermeyer".
Denis Hussenot
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