22 janvier 2016

1863 - création de l'hospice Devillas

De Paris…
À l’origine, il s'agit d'un hospice parisien voulu par M. Devillas négociant et qui mourut en 1832. De par son testament, l’Assistance publique devint sa légataire universelle à charge pour elle de créer un hospice dans sa demeure, 17 rue du Regard (Paris, 6e arrondissement). Cet établissement charitable était réservé à des hommes et des femmes de plus de 70 ans ainsi qu’à des infirmes. En outre, 3000 francs étaient versés chaque année à l’Assistance publique pour sa gestion ainsi que 450 francs par lit de l’hospice. Les bénéficiaires étaient sélectionnés par les bureaux de bienfaisance de la capitale.

à Issy
L'hospice Devillas, 38 rue Ernest Renan, Issy.
En quelques années, l’hospice fut trop petit et la décision fut prise de le recréer en banlieue près des Petits-Ménages (actuel hôpital Corentin Celton). L’achat du terrain (8 francs le mètre carré), les bâtiments et le transfert, en 1863, coûtèrent 299 710 francs. Le nouvel hospice se trouvait 38 rue Ernest Renan. Les bâtiments de deux étages sur rez-de-chaussée occupaient une superficie de 1736 m² et encadraient une cour de 800 m². En outre, les jardins faisaient 2100 m².
Au rez-de-chaussée, on trouvait les bureaux de l’administration, la chapelle, la lingerie, le réfectoire et quelques dortoirs alors que, dans les étages, il n’y avait que des dortoirs. Comme à l’hôpital, l’électricité y est installée dès 1896.


Aujourd'huiL’hospice Devillas fut utilisé comme centre de soins et logements de fonction au XXe siècle. Il fut démoli il y a quelques années pour laisser place à une nouvelle aile de l’hôpital Corentin Celton, baptisée aile Leplat, à l'angle de la rue Ernest Renan et du passage Sténon . Cette partie est utilisée de nos jours pour la rééducation fonctionnelle.

Aile Leplat de l'hôpital  Corentin Celton.
© P. Maestracci.



Il ne reste rien ni des bâtiments ni même du nom de M. Devillas, raison de plus pour lui rendre un hommage largement posthume. P. Maestracci.

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