22 novembre 2019

Le temps du souvenir - conférence du 21 novembre 2019

Nous étions une bonne cinquantaine à la Résidence du Parc, toujours aussi accueillante. Un grand merci à Florian, notre conférencier, Jean-Michel notre lecteur, et Michel notre placier !

La première chose que nous explique Florian, c'est de différencier les Monuments au mort nominatif, comme la stèle en hommage au Polonais Jerzy Popiełuszko ;  les Monuments aux morts de groupe comme celui des Gardes nationaux de la Commune, érigé en 1872, dans le cimetière d'Issy ; et les Monuments aux morts aux Héros et (ou) Victimes de guerre.

Concernant la Première Guerre mondiale, Issy-les-Moulineaux compte cinq Monuments et stèles différents.

- Au cimetière, voici le Monument aux morts 1914-18 (ci-dessous)… Une femme agenouillée au pied d'un homme mort, son mari peut-être. Le Monument inauguré le 2 novembre 1924, ne porte pas de croix… depuis la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État. Les Monuments sont souvent entourés d'un espace libre permettant aux gens de venir s'y recueillir, comme ici les enfants d'une école isséenne.

Gros plan. © A. Bétry

Monument aux morts de 1914-18,
dans le cimetière d'Issy. © A. Bétry. 














- Le Mémorial Sainte-Lucie (ci-dessous). Première chose qui frappe : la croix, bien visible, puisqu'il s'agit d'un Monument paroissial. On distingue deux enfants, un jeune garçon et une petite fille.


Mémorial Sainte-Lucie. © A. Bétry

- Le Monument aux Séminaristes  (ci-dessous) se dresse dans le parc Saint Jean-Paul II qui, à l'origine, se rattachait au parc du Grand Séminaire. La colonne centrale est surmontée d'une croix ; on distingue le Christ et les deux larrons, puis en bas la Vierge, saint Jean et une femme. La liste des morts est bien visible, ainsi que des inscriptions latines.

Monuments aux Séminaristes, parc Saint-Jean-Paul II. © P. Maestracci

- Le vitrail de l'église Saint-Étienne (ci-dessous) est unique en son genre. Vous pouvez l'admirer dans l'église sur votre gauche. A l'arrière plan, on distingue la cathédrale de Reims totalement détruite, sur laquelle le reporter Albert Londres a laissé un témoignage extraordinaire, publié dans Le Matin, le 29 septembre 1914 : "Elle est debout, mais pantelante… Les chimères, les arcs-boutants, les gargouilles, les colonnades, tout est l'un sur l'autre, mêlé, haché, désespérant."

Vitrail, église Saint-Étienne. © A. Bétry

- Enfin, dernier hommage aux victimes de la Grande Guerre à Issy, la stèle érigée en 2008, donc récemment, place du 11 novembre : "Honneur aux poilus 1914-1918" (ci-dessous). Elle est très simple et présente un traitement végétal, généralisé à partir des années 1960, symbole de la renaissance.

Honneur aux poilus, place du 11 novembre.
© A. Bétry

Florian a évoqué beaucoup d'autres Monuments aux morts, présents dans notre commune : celui du Square de la Mairie, celui aux Arméniens, rue de la Défense, aux héros de la Libération, place de la Résistance. Mais ceux de la Première Guerre mondiale, que vous pouvez découvrir en images ici-même, clôturent notre cycle de conférences qui, depuis cinq ans, nous a permis de revivre la Grande Guerre à Issy. 

N'oubliez pas les deux derniers articles de Florian. 
Épisode 4, à suivre le 24 novembre, 18 h.





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