7 juin 2025

Centre musulman d'Issy-les-Moulineaux

En 2023, notre présidente, dans l’esprit de la main tendue, manifeste le désir de rencontrer les musulmans de notre cité. Son représentant, M. Karim Dahmane, réceptif à cette proposition demande un temps de patience car la communauté n’a pas à l’époque de lieu décent de rencontre. En 2024, une proposition de contact se présente, mais pour raison de santé, celle-ci ne peut aboutir. 

Puis, en ce temps de printemps, fin mai 2025, Karim, président du Centre musulman d’Issy-les-Moulineaux m’invite au lancement de l’exposition « Islam et environnement »
Opportunité donc de pouvoir faire connaissance...  
Accueil chaleureux de l’ensemble de la communauté, hommes et femmes : thé à la menthe selon la coutume. L’intérêt de l’ensemble des gens présents surprend. Le traitement de l’écologie, valeur universelle, est présentée sous forme de photos de nature, et d’animaux.
Un discours rassembleur de M. Thierry Lefèvre, premier maire adjoint, puis de Mme Tiphaine Bonnier, maire adjointe au Développement durable et à la Condition animale donnent le ton et prouvent le résultat d’une volonté réciproque de partenariat de cette rencontre, grâce au travail accompli au préalable. 
Sans faire de prosélytisme, une jeune femme universitaire évoque l’époque du prophète Mahomet né à la Mecque en 570, et la ville de Médine où il a vécu jusqu’en 635 date de sa mort ; préférant le climat de celle-ci pour sa végétation et son environnement plus agréable. Le thème de cet environnement et la préservation de la biodiversité, la végétalisation, sont une valeur commune et fort ancienne.


Le Centre musulman entretient avec soin son espace végétal, la présence d’un jardinier et même d’un apiculteur apporte aux lieux une plus-value certaine. Une salle de rencontre et de réunions a été aménagée avec beaucoup de soin pour la circonstance. Merci encore à Karim et sa communauté pour leur accueil, dans un esprit démocratique et de respect.

Quelques documents sur la nature à Issy-les-Moulineaux sont mis à la disposition du public ; un sachet de graines est même destiné à être semé.
A.Bétry

6 juin 2025

Nez en l'air 2

Réponse à la question du 2 juin dernier

Réponse : Hercule ou Héraklès

 

Hercule, de Jupiter et d’une mortelle Alcmène, est un héros de la mythologie gréco-romaine. Comme il est mortel, la déesse Junon jamouse veut le faire périr. A deux reprises, Hercule sort victorieux de deux combats contre des serpents. La première fois, il étouffe les deux envoyés par Junon. Devenu adulte, il doit accomplir douze travaux parmi lesquels il combat l’hydre de Lerne. Ce monstre a des têtes de serpent qui repoussent  quand on les coupe. Il les brûle donc. 

Cette sculpture de Jean Joachim qui date de 1959 se trouve sur le monument aux Morts sur l’esplanade de la Mairie. Les combats victorieux contre les ennemis et en particulier le nazisme sont ainsi symbolisés dans cette lutte d’Hercule contre un monstre. 

 

P. Maestracci


 

4 juin 2025

Isséens et Résistants morts pour la France

 Après la Seconde Guerre mondiale, la mémoire des Résistants a été perpétuée en attribuant leurs noms à des rues, une avenue, une place et un parvis. Cela se fit dès 1945.


La rue Pierre-Brossolette porte le nom de l’un des fondateurs du CNR (Conseil national de la Résistance). Pierre Brossolette est arrêté et torturé à Paris par la Gestapo en 1944 ; il parvient à se suicider pour ne pas parler.

Corentin Celton, agent hospitalier aux Petits-Ménages, est fusillé au Mont-Valérien en décembre 1943. Son nom est donné à l’hôpital dès 1945 comme à la station de métro proche puis au parvis devant l’hôpital.

Victor Cresson fut maire de la ville de 1935 à 1939. Il meurt en déportation au camp de Mauthausen en 1944. Son nom fut attribué à l’avenue où il résidait.

Plaque sur l’immeuble de Victor Cresson 
au numéro 33 de l’ancienne avenue de Verdun.

D’Estienne d’Orves, officier de marine, est fusillé en 1941 au Mont-Valérien.

Maurice Hartmann travaillait à la Manufacture des Tabacs. Il meurt en déportation en 1944. La rue qui porte son nom longe un des côtés de la Manufacture.

La place du Groupe-Manouchian rend hommage aux FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans-Main-d’Œuvre immigrée). Le groupe de Missak Manouchian se réunissait dans un immeuble de la rue de la Défense. Ses membres furent exécutés au Mont-Valérien en 1944.

Une résistante, Simone Michel-Lévy travaillait dans l'administration des PTT (à l'emplacement de l'actuel Cœur de Ville). Résistante dans le réseau Action PTT, elle fut pendue en avril 1945. Son nom est attribué à une rue du quartier Val-de-Seine depuis 2021, près du siège social d'Orange.

                                                            Maison de Marcel Miquel 

Marcel Miquel, ancien conseiller municipal, fut déporté et mourut en 1943. Il habitait 48, rue de Bellevue qui a désormais changé de nom.

Gabriel Péri fut fusillé au Mont-Valérien en 1941.

Pierre Poli résidait sur l'île Saint-Germain. Il est tué en 1944 et son nom est donné à l'allée de la Seine. 

Rue Maurice-Hartmann derrière la Manufacture des Tabacs. Il ne reste qu'une ancienne grille des murs entourant la Manufacture. Des immeubles de bureaux ont été construits après la fermeture et la réhabilitation des anciens locaux.


Enfin, Jean-Pierre Timbaud fit partie des 50 otages, dont 27 communistes, arrêtés en 1940 et fusillés l’année suivante à Châteaubriant. Cette exécution fut exercée en représailles de l'attentat contre un officier allemand à Nantes.
 
Texte et photographies : P. Maestracci 

2 juin 2025

Nez en l'air 1


Quel est l'auteur et où se trouve cette sculpture ?

 réponse le 6 juin 2025