Le quartier Léon Blum de notre ville est destiné à une exceptionnelle transformation, mais au fait qui était ce personnage ?
Léon Blum, homme d’état avait un frère cadet, René mort en septembre 1942 à Auschwitz. Journaliste il eut une carrière littéraire et théâtrale. En 1940, il se replie à Hendaye ; pour lui comme pour son frère, quitter la France paraît une désertion.
Au lieu de rejoindre New York où se produit sa troupe, il rejoint Paris, est arrêté le 12 décembre 1941 lors des premières rafles antijuives. S’ensuit une liste d’étapes en France : Compiègne, Pithiviers et Drancy pour s’achever à Birkenau où sa vie prend fin.
« Dès qu’il est apparu à la tribune, nous avons tout de suite reconnu en lui le successeur de Jaurès… »
Léon Blum, devient un dirigeant de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) lors du congrès d’Issy-les-Moulineaux en 1969. A partir de cette date, il devient le Parti socialiste avec l’Union des clubs pour le renouveau de la gauche.
Des accords électoraux avec les communistes et la SFIO permettent le succès du Front Populaire en 1936. Grèves puis négociations et grève générale s’amorcent. Léon Blum est en première ligne. Cette situation alarmante amène à de grandes avancées sociales, telles que : les congés payés, la semaine de 40 heures, les conventions collectives. Léon Blum est alors victime de violents attaques antisémites.
A sa libération, Léon Blum en 1946-1947, reste le directeur politique du « Populaire » jusqu’à l’arrivée de la IVe République.
« Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l’existence. »
« Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu’à condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu’à condition de ne pas changer, est condamnée à disparaître. »
« J’ai souvent pensé que la moralité consiste essentiellement en le courage de faire un choix »
« L’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée. »
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