Visite "historimienne"
Le parcours démarre sur le boulevard des Îles qui a remplacé une voie plus étroite et dont la chaussée pour les voitures était séparée par un mur du trottoir pour les piétons. À noter d’ailleurs que ce boulevard a été surélevé par rapport à la rue précédente.
Dans l’allée d’Issy, se trouvait un dépôt de charbon pour les usines Renault.
Une salle de bal était au numéro 20, elle fut remplacée par une salle de boxe fermée depuis. Aux numéros 28-30, il n’y a plus l’épicerie Le Comptoir Français ni le verger tout près dans l’allée Maximilien Luce. En revanche il existe toujours un stade aux numéros 44 à 48. Le premier appartenait aux Apprentis d’Auteuil. Il était entouré d’un haut mur mais les enfants du quartier récupéraient les ballons passés par-dessus dans la rue ou dans la Seine. Les peupliers au bord de la Seine ont pratiquement tous disparu. En face du stade, un foyer abritait 200 à 300 travailleurs venus d’Afrique du Nord. Ils logeaient à 6 par chambre. Au 8, la mûrisserie de bananes a disparu.
La visite se poursuit vers le petit bras de la Seine et le début de la promenade Constant Pape à l’emplacement de l’îlot Chabanne rattaché à l’île par un comblement en deux temps après-guerre.
En 1963 l'île s'appelait île de Billancourt |
Au fond de l’allée de Billancourt, une passerelle menait à l’îlot. Un cheval s’est noyé en tombant à l’eau. Il y avait une grande maison un temps fréquentée par des chiffonniers puis par des Portugais.
Au 29 de la rue, un immeuble de bureaux est l’œuvre du grand architecte Jean Nouvel. Il remplace une vaste propriété mais aussi cinq maisons modestes dont celle de la maman de Charles. Au 8, l’hôtel du Bon Accueil a également disparu.
Un grand merci à Charles dont les commentaires ont enchanté le groupe et merci aussi à Eliane, Françoise et Tatiana pour l’évocation de quelques souvenirs.
Photos : Michel Julien
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