12 mars 2021

Belphégor… un fantôme dans la TIRU d'Issy - mars 1965

Belphégor © INA
 M. Jean, un lecteur assidu de notre site, nous signale - à propos de l'article paru le 10 février sur le 
Dictionnaire amoureux de Paris  (http://www.historim.fr/2021/02/le-dictionnaire-amoureux-de-paris.html) - qu’une scène du dernier épisode de Belphégor a été tournée dans la centrale de la TIRU, alors en pleine construction. Fort de cet éclairage bienvenu et surprenant, le visionnage du DVD s’imposait. DVD que vous pouvez trouver à la médiathèque de la ville. Et voici ce que l'on y a vu !


Belphégor ! un fantôme vêtu d’une longue robe noire hante les salles d’égyptologie du Musée du Louvre (ci-contre)… Disparitions, agressions, morts suspectes… la police enquête, sans succès !

Cette série de quatre épisodes de 80 minutes chacun, fut diffusée pour la première fois sur la première et unique chaîne (à l’époque) du samedi 6 au samedi 27 mars 1965. « Ce fut carton plein »  : 10 millions de téléspectateurs (pour un peu  plus de 49 millions d’habitants dont 40 % seulement possédaient un téléviseur) suivirent toutes les semaines cette intrigue ésotérique avec, dans les rôles principaux, Juliette Gréco, Yves Rénier, François Chaumette, René Dary et Christine Delaroche.

Quatrième et dernier épisode tourné dans la TIRU d'Issy.

La  TIRU - cette usine de Traitement Industriel des Résidus Urbains, alors en construction, servit au tournage du dernier épisode de la série : Le rendez-vous du fantôme. La scène finale, d’une durée de 13 minutes environ, est tournée en intérieur et en extérieur. L’on peut y reconnaître la carcasse métallique (ci-dessus) qui sera démolie à son tour en 2010 et le paysage alentour (ci-dessous). On y découvre le dénouement de l’intrigue et la fin tragique du personnage joué par Juliette Gréco.

A l'intérieur de la TIRU, en construction.

Belphégor a marqué la télévision en cette année 1965. Même le général de Gaulle y a fait référence au plus fort de sa campagne présidentielle de décembre 1965. C'est dire ! 
Texte et photos Michel Julien

On distingue les cheminées de la TIRU.

1 commentaire:

Jean a dit…

Très heureux d'avoir pu, modestement, contribuer et un grand merci pour ce bien curieux prolongement ! Merci pour vos billets.