4 octobre 2019

Victor Hugo et Adèle Foucher - concours de poésie


Adèle à 15 ans, 1819.
Victor à 17 ans, en 1819.
Vous avez été nombreux à venir au Musée français de la carte à jouer lors de la Journée du patrimoine du 22 septembre consacrée à Victor Hugo et Adèle Foucher à Issy. Nous avions, en collaboration avec le Clavim et le Musée, organisé à cette occasion un concours de poésie. Il y avait cinq catégories : "Rencontre", "Premier amour", "Vivre à deux", "Chagrin d'amour", "Adèle et Victor" - les héros de cette journée. Nous avons décidé de saluer tous ces poètes et poétesses primés, en publiant sur notre site leurs œuvres.

* Dans la catégorie "Rencontre", le premier prix revient à Mialy Andriantsimahavandy. 

Sans titre

Notre rencontre était inattendue
Tu étais nouveau, je n’étais qu’une ingénue
Les autres en tomberaient des nues
S’ils avaient su...
S’ils savaient à quel point ton amour m’a secourue
Moi l’amoureuse transie, toi l’infidèle assidu

* Mialy obtient également le premier prix dans la catégorie "Chagrin d'amour"

Sans titre

… Jusqu’au chagrin d’amour venu
Que chacun puisse faire ce qui lui aurait plu
Car cet amour fini, nous en vivrions confondus
De n’avoir pas su
Nous aimer comme il l’aurait fallu

* Autre poétesse primée deux fois : Gisèle Lagier, premier prix dans la catégorie "Premier amour"

Adèle, mon premier amour

Me voilà déjà éloigné de toi, si loin de toi,
Ma toute belle.
Cruelle à mon coeur, la minute se fait alors siècle.
Hier à tes côtés, aujourd’hui séparé,
Sans même un portrait que je pourrais contempler,
Et couvrir de mes tendres baisers.

Que ne suis-je tourterelle,
Traversant les nuages et volant à tire d’aile.
Troubadour de l’Amour,
J’irais te retrouver,
Pour déposer à tes pieds,
De ma passion la douce romance.

De ma bien-aimée dure est l’absence.
Inaccoutumée impatience.
Pour apaiser l’ardeur de mon tourment
Je veux boire à la source de la félicité,
M’y perdre avec enivrement.
Et pour prix de mon bonheur retrouvé
Me voilà prêt à tous les égarements

 * Et premier prix dans la catégorie "Adèle et Victor"

Adèle et Victor pour l’éternité

Rue des Feuillantines,
Dieu se plut à réunir nos grâces enfantines,
Sous la vaste charmille.
Nos jeux s’y déroulaient sans pleurs,
Pour le bonheur de nos deux familles.
Et nos rires, mêlés aux gazouillis des oiseaux,
Illuminaient ton visage, du plus beau des sourires,
Mon Adèle, déjà si belle, en ce vrai paradis.

O divine surprise de t’avoir retrouvée à Issy.
L’air si parfumé et ta robe exquise
Nous ramenaient sur le chemin de notre destinée.
Plus tard, nos enfants célèbreront ce poème,
Celui de nos noms enlacés pour l’éternité,
Et ce moment où Victor dit à Adèle :
Me seras-tu fidèle ?
Je t'aime.

Un grand bravo à toutes les deux ! Prochaine découverte poétique 6 octobre, 18 h 
PCB



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