6 novembre 2022

Histoire des rues d'Issy - L'allée Maryse Bastié

Maryse Bastié. © XDR
Cette allée, située dans le quartier Centre Ville/Corentin-Celton/Les Varennes, ne mesure qu’une centaine de mètres mais elle offre la possibilité de changer de ville et de département ! En effet, elle relie les rues Guynemer et Colonel-Pierre-Avia, Issy-les-Moulineaux et Paris, les départements des Hauts-de-Seine et de la Seine. Comme beaucoup de rues autour de l’héliport, son nom - donné seulement en 2019 - est lié à une grande figure de l’aviation. 

Maryse Bastié (ci-contre) est née le 27 février 1898, est morte le 6 juillet 1952 - il y a tout juste 70 ans ! Cette aviatrice est célèbre pour avoir traversé l’Atlantique Sud en solitaire en 1936 ! Mais aussi pour ces dix records internationaux en matière de distance parcourue, 1 058 km en 1928 ; ou en durée de vol : 26 heures et 44 minutes en 1929. 

Allée Maryse Bastié. Vue vers Paris. © P. Maestracci
De part et d’autre de l’allée, se trouvent les quatre bureaux du groupe La Poste (ci-dessus). Ils ont remplacé une usine d’aviation des frères Caudron. Une des plaques d’information, conçues par Historim tout autour de l’Héliport de Paris, est installée devant le numéro 12 (de la rue Guynemer).

Autre vue de l'Allée Maryse Bastié.
L'avionneur, Crispin Guest.
L’usine Caudron a été reprise par Thomson CSF dans les années soixante. Depuis quelques années, ces bâtiments en béton ont été désamiantés, démolis à l’exception de leur structure puis reconstruits et réaménagés pour La Poste. Le bâtiment à droite remplace un immeuble d’éditeurs de journaux.
Sur la gauche, le numéro 12 indique l’entrée du Forum dans une cour entre deux immeubles, là même où l'on pouvait admirer, il y a quelques années, l'Avionneur, une sculpture en bronze et inox de l'artiste Crispin Guest (ci-dessus).

L'allée conduit à la rue du Colonel-Pierre-Avia à Paris XVe (ci-dessus). Derrière les arbres sur la droite, on distingue l’immeuble de bureaux de l’entreprise financière SMA ; sa façade est ornée de grandes lamelles métalliques verticales. Au-delà, l’extrémité penchée du bâtiment blanc d’Aquaboulevard se détache sur le ciel.
Texte et photographies P. Maestracci.


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